Sunday, June 13, 2010

Sonate en Sado/maso

She dares to let go of restraint.
Pure pleasure & pure pain.

In this understanding between us, spoken and written, I take my place before the cross. And the first strike takes possession at the nape of my neck, between my shoulders.
Instantly, my whole body is alert.

Subtile et resolved, she dares to strike more strongly & I delight as the pace intensifies. My body is listening, awaiting without knowing just where, just how hard the next strike will land. Sometimes on the same spot, tearing the skin, increasing the heat... sometimes on a new, unexplored region, around my calf or my thigh. One fiery kiss at the small of my back is almost orgasmic.
The fiery kisses explode like musical fireworks : the quick bite of the lash then diffusing outward in waves of pleasure. And as one radiates, another lash strikes elsewhere and the melody begins.

The different movements are now punctuated in a new refinement by the caress of the whip handle down my back. I no longer turn my head to see if she's finished. I know now that this pause will be followed with a sadistic impulse. I'm waiting, I delect in that moment when she strikes more rapidly & with precise intent, her emotions, her style unfolding with such beauty.

Her fingers feel my flesh, tracing the marks. If only she could see them hours later, or even the next day, when my flesh reveals the imprints slowly, in a delayed response, à retardement.

"We continue", she whispers.

Every week, she dares to go further, to travel longer, and to take me with her on this ride. My one desire is to offer my flesh as a white canvas.

I hear her whisper that it's finished, I feel her fingers lightly touch my shoulder, her hair brushes against my arm. I turn, I discover the full force of her emotion, her radiance.

"You'll always be the first," I whisper, "so that my white flesh will be unmarked." 
"You'll always be the first," she replies, and the pact is set.

I kneel to kiss her feet in gratitude.


***
Elle ose se lâcher. 
Pur plaisir, pure douleur.

De cette accorde entre nous, chose dit, chose écrit, je prends ma place devant la croix. Et sa première morsure prend possession en haut de ma nuque, entre mes épaules.
Instamment, tout mon corps est en éveille.

Subtile et résolue, elle ose frapper plus fort et je me délecte quand le rythme s'intensifie. Mon corps est à l'écoute, dans l'attente sans savoir exactement où va se placer le prochain coup, sans savoir sa force. Parfois, ils tombent au même endroit, déchirante un peu la peau, ce qui augmente la chaleur ... ou bien parfois sur une nouvelle région inexplorée, autour de mon mollet ou de ma cuisse. Un baiser de feu sur la chute de reins est presque orgasmique.

Les baisers du feu explosent comme un feu d'artifice musical: la morsure rapide du fouet, qui se diffusent vers l'extérieur dans des vagues du plaisir. Tandis que l'un radie, un autre coup de fouet frappe ailleurs et la mélodie commence.

Les différents mouvements sont désormais ponctuées par un nouvel raffinement, par la caresse de la manche du fouet le longue de mon dos. Je ne retourne plus la tête pour voir si elle a terminée. Je sais maintenant que cette pause sera suivie d'une impulsion sadique. J'attends, je me délecte dans ce moment où elle frappe plus rapidement et avec une intention précise, ses émotions, son style se révèlent avec une telle beauté.

Ses doigts viennent tâter ma chair, cherchant les traces des marques. Si seulement elle pouvait les voir quelques heures plus tard, ou même le lendemain, quand ma chair révèle ces empreintes lentement, dans une réponse différée, à retardement.

"On continue", elle me chuchote.

Chaque semaine, elle ose aller plus loin, de voyager plus longtemps, et de me prendre avec elle. Mon seul désir est d'offrir ma chair comme une toile blanche.

Je l'entends murmurer que c'est fini, je sens ses doigts effleurer mon épaule, ses cheveux contre mon bras. Je me retourne, je découvre la force de son émotion, elle est radieuse.

"Tu seras toujours la première", je murmure, "afin que ma peau blanche ne soient pas encore marqué." 
"Tu seras toujours le premier', elle réponde, et le pacte est fixé.

Je m'agenouille à lui baiser les pieds en signe de reconnaissance.



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