Monday, July 02, 2012

Ailleurs... the grass is always greener /VF


I. Des mots D'Ange dits à sa /seXteen :

Tu es ma soumise.
J'aimerai construire quelque chose avec toi. J'aimerai te voir chaque semaine, le vendredi ou le samedi quand je viens à Paris, le plus souvent que possible.
Je veux que petit à petit, que tu sois à moi, que tu m'appartiens.
Et que tu aies confiance dans mes sentiments, avec le temps.
Tu es mon Amante, ma maîtresse, ma compagne, ma complice sur ce chemin.
Je suis ton mec.
Nous sommes ensemble, nous sommes un couple BDSM.

Tu me laisses tes clés encore un peu ? Je peux les garder ?
J'habite ici, c'est chez "nous": "notre" donjon.


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II. Pensées de princesse :

Really ? C'est vrai tout ça ??

Au bout de quatre mois, (et plus que 3000 messages échangés sur Facebook, une centaine de mails, et des coups de fil) je te regarde, en me disant : mais t'es qui, finalement ?

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Construction/deconstruction
"Je suis comme je suis"
Addictive sexual compulsion.
Maybe I was right to not take him seriously in the beginning.
Je trouve que t'es un "joueur", non un "Maître", tu ne maîtrises rien.
Can a soumise take her role more seriously than her Maître ?


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III. Des mots de /seXteen écrits à D'Ange:

Ce que je ne comprends pas, c'est ton "désir" de créer un "couple" avec moi, pour ainsi s'y échapper.

J'aimerai croire à tes mots, tes sentiments. J'ai commencé à y croire.
Mais pourquoi "construire" pour ensuite "déconstruire", ou "fuir"?
Pourquoi vouloir les clés de chez "nous", si ce n'est pas pour y rester ?

Tu voulais que j'aie confiance dans tes sentiments, que petite à petite je t'appartiens... et quand je me suis livrée, offerte, tu as des pulsions d'aller "ailleurs", dans cette "ailleurs" que tu construisais en parallèle, en même temps que "nous", peut-être avec les mêmes mots.
Comme si tu t'étouffais dans notre relation, que tu as construit de ton propre gré.
Et ensuite, que je dois tout accepter, parce que "je suis comme je suis".

Dès que t'as posé ton brosse à dents et ton rasoir, c'était trop pour toi. Et moi, qui pensais être ton "ailleurs" de ton mariage, devient du coup "le couple" auquel que tu dois t'échapper. C'est cela que je ne comprends pas trop, car si c'est comme ça, c'est sans fin. La troisième personne sera aussi à échapper au bout d'un moment.
Il y aura toujours un "ailleurs", quelque part.

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IV. Des mots de D'Ange écrits à sa /seXteen :

... et revient le refus de me définir comme étant "en couple" OU "célibataire".
Le refus d'entrer dans ce choix, et la recherche d'une troisième voie, l'envie d'être Mikael Blomkvist.
C'est moi qui ai souhaité que nous soyons "ensemble", car je ne peux faire des séances, juste des séances ; d'autant plus avec toi, car il y a "something special" entre toi et moi, dans notre relation BDSM.
Pulsions contradictoires, et toi qui essaies de comprendre ...

Je ne "veux" pas t'imposer cela.
Je "demande" à ton coeur de m'accepter avec une autre femme dans ma vie.
Ma /seXteen, je ne fonctionne pas dans le registre "exclusivité" , ce n'est pas ma nature.

Je cherche plutôt à te faire comprendre que le cadre du "couple officiel" , conforme à l'usage, dans la normalité, ne me convient pas.
Le sentiment d'avoir besoin d'air à un moment, de m'échapper, devient impérieux.

Je ne veux pas te perdre, ma /seXteen, surtout après ce que nous avons déjà vécu ensemble, en BDSM comme en sentiment ; alors plutôt que de sauter sur tout ce qui bouge comme avant, peut-être que cette situation, à trois, me "calmera" , je n'en sais rien.

Je suis un solitaire, (pas de règle, pas de plan) , pourtant tu m'apportes une stabilité ( nos vendredis, notre donjon, mon rasoir chez toi, tes clés ... ) que j'aime et qui m'attire.

Mais je sais que c'est "instable", qu'il y a un quelque chose qui me pousse toujours à sortir du "couple" ; mon analyse n'est pas terminée semble-t-il.


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V. Pensées de princesse

Comme il est marié, il est forcément "en couple"… j'aimerai qu'il m'explique cette gymnastique…

Je laisse la place pour D'Ange, s'il souhaite s'exprimer ici.
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VI. Des mots de /seXteen écrits à D'Ange:

Au mois de mai, que tu fasses le ménage dans tes contacts FB et tes autres relations, en te laissant une "friandise", m'a laissé croire (au moins c'était mon interprétation) que j'étais ta soumise, et que tu te laissais "goûter" de temps en temps à une "friandise". Mais pas que tu allais prendre une deuxième soumise, l'installer, et te parader en public avec elle, sans me le dire.
Et le leitmotif étant "je suis comme je suis", pour que tu puisses avoir le beurre et l'argent du beurre, pour ton plaisir.
Mais comme je t'ai déjà écrit, je trouve que c'est sans fin, tu vas vouloir t'échapper "ailleurs" au bout d'un temps avec elle (ou une autre, peu importe), et ainsi de suite, Mad Dog.

Je pense que ce qui était du bien entre nous est dans le passé, pour le simple raison que je ne te crois plus. Je n'ai plus confiance dans ce que tu me dis, ni dans tes sentiments, comme tu as changé les donnes à mi-chemin. Ce n'est pas une question de "supporter" ou pas, c'est le fait que ce n'était pas dit avant, ce n'est pas honnête, et je ne te crois plus. Et si je n'ai pas cette confiance en toi, je ne peux plus me donner entièrement, me livrer entièrement, comme avant, car je ne crois plus dans "notre" avenir. C'est devenu trop compliquée pour moi. Envie de quelque chose de profonde, du partage réel, une complicité durable... je demande beaucoup de preuves d'amour, justement !!

Pour le reste, je garde les bons souvenirs, et je me tire "ailleurs".




2 comments:

  1. Les ailleurs sans fin... et presque sans faim, sont aussi pour moi, la mort lente (ou rapide) de l'"ici"...je le dis , aujourd'hui, même si j'ai cru, pensé et vécu l'inverse longtemps ... il y a toujours d'autres possibles, mais faut il tous les vivre? J'ai fait le choix d'une stabilité, depuis quelques années et tout compte fait, je trouve ça plutôt épanouissant...sans doute était ce le bon moment, la bonne personne, la bonne heure, tout simplement, sourire...je te le souhaite, aussi, chère Délicieuse...baisers tendres

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  2. Merci ma belle (je reconnais ton style d'écriture, même anonyme... sourire).
    Je l'espère aussi pour moi, je relance ma vision !
    Baisers, ma douce

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