Prélude///
C'est l'heure des cadeaux, et je m'assois par terre auprès de la belle Caly habillée toute en latex, avec un décolleté profond. Elle est resplendissante, comme toujours. Une montagne de cadeaux s'étale à ses pieds, apportés par son esclave Philfri, et elle les ouvre avec enthousiasme. Je vois que ses ami(e)s l'ont gâté avec des cadeaux bien choisis.
Quand elle a terminé, je lui ai demandé s'il y avait quelque chose que je pouvais faire pour elle.
"M'offrir tes fesses !", m'a-t-elle répondu, avec coquetterie.
Ouiiiii, ma belle Caly !
Petit jeu///
Mais ce n'est pas pour toute de suite, comme elle s'amuse avec ses convives.
Un peu plus tard, je me présente devant elle.
"Princesse, va chercher le martinet avec la manche rouge !"
Dans le donjon, sur le mur des instruments, j'en trouve un avec des lanières en latex assez épaisses.
Elle le regard, en touchant les lanières, "Non, ce n'est pas celle là ! Une autre, avec des lanières plus longues."
Je cherche une autre, mais ce n'est pas celle-là non plus.
"Va chercher dans l'autre pièce !"
J'y vais, mais je ne vois rien du tout !
Je retourne la voir, en lui disant qu'il n'y avait rien. Et puis, que je pensais que c'était un jeu !
Caly rigole, car elle m'emmène avec finesse devant notre envie commune... "le fouet..." me dit-elle en souriante.
Et elle, qui est si intelligente, si fine, si Femme, si complice, a su le ressentir en moi !
Exhibition///
Complice, elle me prend par la main pour m'emmener devant la croix.
J'enlève juste mon haut, selon son envie, et je suis donc habillée avec mon corset noir, le shorty en dentelle, mes cuissardes, et mon collier avec sa laisse.
"Oh, maintenant je pourrai jouer avec tes seins !", elle exclame, en voyant les barbells qui ont remplacés les anneaux posés par D'Ange, comme il n'est plus mon D/.
En fait, D'Ange est assis au fond de la pièce, et même si j'avais eu l'envie —avant de venir à la fête— de me faire fouetter devant lui, depuis que Caly m'a dit "Tu peux m'offrir tes fesses", je ne pensais plus qu'à elle, même si cette autre envie est devenue subliminale.
Philippe et Ôda sont là aussi, plus près sur le canapé, avec leurs "choses", ainsi que d'autres ami(e)s et des convives dans le donjon.
Quelle délicieuse sensation de me faire attacher pieds et poignées à la croix par Caly ! Je suis sa proie, captive, et exhibée.
Je ferme mes yeux, et je respire.
Une pluie de double martinets descende sur mon dos, rapide, comme des pas du salsa, couvrant toute mon dos, mes fesses et les hanches, qui réveille ma peau, qui la réchauffe. Des coups forts sur mes épaules me dominent, et Caly a pris possession de moi.
J'adore sentir sa force et sa volonté. Elle vient près de moi, sa main caresse mon épaule, et elle me demande de me cambrer.
Je me glisse, les bras étirés, les mains plus bas, mais elle veut encore plus, et je glisse et je me cambre au maximum.
En deux mouvements autoritaires et sexy, elle remonte mon shorty entre mes fesses. Je crois l'entendre dire de me bouger les fesses, et j'ondule, lascive. Sa main se pose sur le creux de mon dos. Avec un regard furtif sous mon bras, je vois qu'elle tient une canne en latex noir !
Je me prépare, comme la canne, et la badine, sont toujours un peu difficile pour moi... Je retiens mon souffle... Et les premières tapotements commencent avant le premier coup cinglant qui résonne dans ma chair.
J'entends la foule qui l'encourage avec un "Olé !". Elle s'amuse avec eux, complice avec ses amis... "et celle-là est pour Ôda..."
J'accuse les coups, la douleur qui monte...
Combien de fois, je n'en sais rien !!
Avec un autre regard furtif je vois Caly changer la canne pour une badine, qui siffle avec intention sur mes fesses.... jusqu'à les rougir, les marquer de son empreinte.
Caly passe sa tête sous mon bras, elle est radieuse et souriante, "ça va?"
"Oui !", je murmure, avec un sourire.
Je me redresse.
Crackkk !!! Caly claque son fouet qui lance sa langue tout près de mon oreille, plus vite que le son, assourdissant. Une autre touche ma tête. Elle est en train de juger les distances, mais aussi, faire du show, en le claquant plusieurs fois vers mon oreille. Ça fait de l'effet !!
Je remarque que je suis en train d'attendre son fouet avec envie. Si différente que la première fois fin juin, quand tout mon être tremblait à l'intérieur, de tête à pieds, pour se terminer en larmes.
Là, je sais qu'elle veut ma peau, qu'à travers son fouet elle va m'écorcher, l'arracher jusqu'au sang, ou presque ! Je sais que ses marques resteront vives plusieurs jours, et ne s'effaceront que très lentement. D'ailleurs, certaines sont toujours visibles.
Mais là, je les veux, j'en ai envie.
Une belle femme se glisse, s'immisce entre mon corps et la croix. C'est Martine Métamorph'Ose.
"Que fais-tu là ?", je lui demande. Elle m'explique que c'est un jeu supplémentaire de précision et de complicité. Le fouet de Caly ne doit pas la toucher.
"C'est une des meilleures", me dit-elle pour me rassurer, prenant mon visage entre ses mains, en appuyant sa cuisse habillée en cuir contre la mienne, une chaleur sensuelle.
Caly lance son fouet sur mes épaules, et ce premier coup me fait gémir. Le feu entre en moi, vif, exacte… pourquoi j'aime ce feu, pourquoi je le cherche ?? Martine reprend ma tête entre ses mains, me console.
Les autres coups viennent, sur mon dos, mes hanches, vers mes seins… Mon corps danse en réaction à chaque morsure, je suis hors du temps, je ne pense plus à rien sauf ce lien avec Caly, la morsure cinglant du fouet, d'accepter la douleur et attendre le prochain coup, la surprise...
Chaque coup est le dessin artistique de son intention, zébrures et brûlures… je crie, je me tords, je ne me souviens plus de rien, la fin est un peu flou, je suis surprise que c'est déjà terminé...
Je n'ai pas encore des mots exactes pour le décrire, c'est une nouvelle dimension pour moi, c'est autre chose que mes expériences avec le fouet : l'initiation avec Philippe, la compréhension avec Miss Cha. C'est certain que je ne pourrais pas (sur)vivre le fouet de Caly, cinq ans plus tard, sans le chemin déjà tracé.
Caly me détache et je me retourne. Je vois D'Ange au fond de la pièce, il m'a l'air troublé, je crois.
J'embrasse Caly, je lui murmure : "Tu me l'as fait sortir de ma tête", comme je ne pensais plus du tout à lui, mais qu'à elle.
D'être la triomphe de sa puissance magistrale...
Postface///
"Le fouet a une vie, n'est-ce pas, princesse ?", Caly affirme, en caressant son fouet.
Notre séance était un cadeau complice, et je te remercie de tout mon cœur, ma belle Caly, tout feu, tout flamme.
photo © DR
Pour lire plus sur Maîtresse Caly :
http://maitresse-caly.blogspot.fr/
Bonjour,
ReplyDeleteVous avez donc, comme moi, la chance de vous pliez aux désirs et à l'imagination de Maîtresse Caly.
Une rencontre d'une rare intensité, humaine, physique. Elle est splendide dans sa façon d'être, son écoute, sa force et sa vitalité.
Maîtresse Caly est mon initiatrice et j'ai déjà l'impression d'avoir accompli un immense voyage avec elle, grâce à elle.
Je vous souhaite, entre ses mains de beaux abandons.
J.
Bonjour J.
ReplyDeleteJe vous souhaite aussi des beaux abandons et encore pire !!
Bien à vous,
princesse