Thursday, November 01, 2012

Dans le pénombre.

"Viens, princesse, on va jouer pour de vrai !", exclama Caly, laissant les quelques soumis à ses pieds, et nous filâmes à la chambre gynéco.

Caly me fait monter à genoux sur la table et je me cambre, le front appuyé sur le dossier, les bras en avant. Avec une corde, Caly attache mes poignets à travers les anneaux de mes bracelets : mes bras sont au dessus de ma tête, la corde attachée au pied de la table.
Une posture de supplice, de  prière, de l'offrande.

Nous sommes dans le pénombre, j'ignore s'il y a des spectateurs ou pas, et j'attends.

"C'est dommage que je n'ai pas mon fouet !", elle me taquine. Et je suis d'accord, c'est bien dommage !

Caly n'hésite pas à me frapper fort avec son martinet à lanières en latex épaisse, sur mon dos, sur mes fesses... C'est lourd, les lanières s'ouvrent, s'étalent sur ma chair, et ses coups puissants me font gémir.

Et puis, ses mains. Caly me fesse, avec des grands claques rythmés - elle s'amuse, j'aime sentir ses mains sur moi, mes fesses brûlent, et je pousse des petits cris.
Soudain, je sens la pression de son genou qui se glisse entre mes cuisses, contre mon sexe... ses mains attrapent mes seins par derrière, elle presse la galbe avant de chercher les tétons... surprise de trouver les nouveaux anneaux au lieu des barbells, elle les tirent. Je murmure que les anneaux ne sont pas les mêmes, qu'il n'y ait pas de confusion.
Avec sa main, elle attrape une poignée de mes cheveux et elle les tire. J'aime cette érotisme, cette emprise.  Elle s'amuse, elle me fesse de nouveau, elle glisse ses mains entre mes cuisses, elle tire sur les anneaux, elle me donne des petites claques sur ma chatte avec la paume de sa main... elle joue avec moi, à me faire gémir et crier, et j'aime cette proximité, j'aime son toucher sensuelle et dominatrix à la fois.

Parfois elle rit, de me voir sous son emprise, satisfaite peut-être de ce qu'elle provoque en moi par mes petits cris qui lui montre la frontière entre pleasure & pain.
Oui, elle provoque une excitation en moi, et tout mon être est en train de s'ouvrir à elle.

Puis, viennent des petits coups vifs sur mes fesses... d'un instrument que je ne reconnais pas - une cravache, un petit fouet ?? D'où elle sort cette instrument ? Je n'ai vu que le martinet, et il n'y a rien d'autre dans cette pièce  ! Plus tard, je verrai le sac qu'elle a dissimulé dans ses vêtements.

"Alors, princesse, réfléchis un peu ! Quelle est cette instrument ? Tu ne m'as pas dit que tu n'avais pas eu assez la dernière fois ?", elle me cajole, en pressant la longueur de la canne contre mes fesses.

"La canne en latex noir !"

Cette réalisation me donne des frissons - c'est évident qu'elle aura pris sa canne, comme j'avais écrit que la canne était difficile pour moi. Une Domina va chercher l'instrument que sa proie aime le moins.

Et vlan, le coups commencent, et je gémis, et je bouge en réaction à chaque coup.

"Arrêtes de faire ta chochotte!" me dit-elle, avant de me demander le numéro de la rue que j'habite.
"Le cinq", je lui réponds.
"Alors, je te ferai cinq coups !"
Et la douleur et la force de chaque coup me font redresser un peu en réaction, malgré moi.

"Cambre !", elle m'ordonne, à chaque coup.

Ses coups descendent un peu à chaque fois sur mes fesses, jusqu'au dernier coup cinglant qui les traverse à l'endroit si sensible entre les fesses et le haut des cuisses, et je crie.

"Attention, princesse," me dit-elle, "ou je serai la seule à te marquer !"
Et elle me détache, ce jeu charnel et enjôlé s'est terminé, mes fesses sont en feu, et j'en ai eu des beaux bleus !

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