Aloysse plante ses ongles dans mes tétons déjà bien travaillés et sensibles.
À genoux devant elle, je lui dis "non!" en lui attrapant ses deux mains avec les miennes, comme si je pouvais les ôter de mes seins.
"Si tu continues, je vais pincer encore plus fort !" et je gémisse encore, ses ongles qui mettent mes tétons en feu.
La douleur : érotique ou pas ??
"Mets tes mains derrière ton dos", elle m'ordonne, insistant plusieurs fois, mais la tension est si fort entre nos mains, comme aimantées, que je n'arrive pas à me relâcher, malgré la douleur de ses ongles enfoncées dans mes tétons.
Le moment de tension se relâche, et j'arrive l'obéir, mettant mes mains au creux de mon dos.
Elle joue avec les anneaux, les tirant en les glissant avec ses doigts ("faut que ça sert à quelque chose", elle remarque), et je gémisse.
Aloysse m'impose le silence.
Je dois me maîtriser, lâcher mes gémissements, mes petits cris, mes petits regards tel Gwendoline.
"Parfois, j'ai envie de te crucifier", me dit-elle, plaçant sa main ouverte sur mon diaphragme, au croisement de mon chakra de cœur et le plexus solaire. Ses ongles me griffent, comme si elle arrachait mon cœur.
"Tu seras ma mort", je lui répond.
"Ta renaissance ! J'ai envie de te voir te répandre. "
Envie que je dégouline, que mes larmes coulent, mais dans le silence...
Et je suis si émue par ce qu'elle me dit, cette perception dans tous les sens du mot. Émue devant ce chemin qu'elle trace devant moi, le travail que j'ai à faire.
"Et je crois que ce n'est pas par hasard que ça vient maintenant. "
"Je suis ton miroir”. Elle me fait une démonstration de mes cris, mes grimaces, miaou miaou... Et elle aime aussi me tenir comme ça, devant cette évidence que j'ignorais, ma comédie. À l'idée de cette progression, de l’effet de sa dominance, elle se lèche les babines, se délectant à l'idée, smack smack, quelque bises impertinentes, miaou miaou...
Pas de la manipulation, mais une prise de conscience auquel je n’échapperai pas.
"Parfois, le meilleur façon de se cacher, c'est d'être en évidence."
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Avec Lorex, ce jeu masculin/féminin existe dans le petit regarde que je lui lance malgré moi. Et il me puni pour ce regarde en attrapant mes tétons, les pinçant fort en les tournant.
"Tu fais ça souvent, non?" remarque Aloysse. "Et ça marche bien avec les autres ?"
"Oui", je l'admets avec un petit sourire.
Debout, Aloysse me fouette avec son single tail. Le feu des morsures, ma peau si sensible, j'ai un peu perdu l'habitude du fouet, mais ce feu se répand en moi, les traces sur mon dos en feu d'artifice
Fouetté ensuite par Lorex avec le martinet en latex, allongée par terre sur le dos, les jambes écartés, sur mon sexe... J'aime ce feu qui me stimule, qui me réveille.
Marc est à quatre pattes à côté de moi, Aloysse le fouette fort. Nous vivons notre soumission côte à cote, nos chemins sont différentes, nos Maîtres aiment jouer avec nous ensemble, à tour de rôle.
Avec Marc, nous ne parlons pas trop, mais petit à petit une complicité du regard s'installe entre nous.
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Plus tard, avant de m'endormir, je pense à cette direction annoncée : le silence.
Oui, je dois puiser en moi pour chercher la racine de cette comédie apparente, que je joue inconsciemment, cette deuxième peau...
Et de ma soumission avec Aloysse et Lorex, selon leur définition et leurs envies.
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Sweet Gwendoline © John Willie
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