Saturday, June 22, 2013

Beautiful Bitch


/// Soirée La vente aux esclaves à C&C.
Aloysse avait envie de sortir. C'est la première fois que nous sortons ensemble sans Lorex, qui était loin de Paris. Lorex nous manquait par sa distance, mais nous avons sentie sa présence et son énergie avec nous. Et son regard qui me surveillait.
Aloysse est toute belle dans son catsuit avec un corset. Nous nous installons dans un coin près de l'escalier, en attendant que les gens arrivent.

"Aimeras-tu être vendue", elle me demande. Mais oui, ça me fera plaisir, je lui réponds. En nous décidons que je serai vendue pour une bonne fessée.
Nous faisons l'inventaire des jouets que j'ai pris avec moi dans mon sac. J'avais déjà mis mon collier et les menottes avant qu'elle arrive.

"Donnes-moi la laisse", elle me réclame, et je le sors tel un serpent de mon sac, un peu maladroitement, la chaîne qui danse un peu partout. Je le lui offre.
"Non, tu peux faire mieux que ça", elle me reproche.
Je le place entre mes mains pour lui offrir.
"Mieux que ça", elle insiste, pour que je capte.
Je me mets à genoux devant elle, la manche en cuir de la laisse dans ma bouche, et je lui offre la mousqueton de la chaîne.
Satisfaite, elle attache la laisse à mon collier, et elle prend la manche dans sa main.

Elle me parle de moi, sur les choses que je ne dois pas faire, de ce qui a été révélé lors de nos autres séances, car je la représente en tant que sa soumise aux yeux des autres.
"Je ne dois pas jouer la comédie..." je commence.
"Et quoi d'autre ?"
"Ne pas tricher, Maîtresse..."
"Et..."
"Ne pas sourire, Maîtresse"
Elle me rappelle la présentation que j'avais fait lors de la danse des salopes.
"Souviens-toi sur quoi tu as dansé ?"
"Oui, c'était Juliette Greco, Déshabillez-moi"
Et donc, ma présentation lors de la vente devrait être à la hauteur, elle me veut en "Beautiful Bitch".

Un autre couple est assis près de nous, et ils prennent plaisir à nous regarder. Le salon commence à se remplir.

Et elle remarque que mes genoux et mes cuisses sont serrés... Que cela m'excite, qu'elle me connaît par cœur.
"Ouvres-tes cuisses" elle m'ordonne, "cambre-toi, les mains dans le dos"
"Oui, Maîtresse", je lui réponds en prenant la posture.

Sa main descende vers mon sein, ses doigts prennent mon téton, en le découvrant de mon gilet, ses ongles si aiguisés le pincent, les points qui s'enfoncent... Je gémisse, elle ne veut pas entendre du bruit, elle veut que je me maîtrise, mais c'est impossible.
"Si tu me fais tes yeux de chienne épleurée, ça me donne juste envie de faire pire", et oui, elle enfonce ses ongles encore plus dans le bout de mes seins !!

Gloups ! Quelle idée de me retrouver à genoux devant elle, qui ne m'épargne rien... et qui sait très bien que c'est ce que je recherche....
À défaut d'une bâillon, elle place la manche en cuir de la laisse entre mes dents. Je la morde pour ne pas crier, alors que les larmes remplissent mes yeux.

Quand elle est satisfaite, elle reprenne la laisse dans sa main, elle me fait descendre à quatre pattes, bien cambrée, ma tête sur ses genoux. Sa main caresse mes cheveux, et j'aime cela, être sa pet.

Me retrouver à ses pieds, avec la laisse entre mes dents ou bien tenue par ses mains... sentir sa dominance sur moi, la mise en place de notre relation D/s... Avoir le droit de l'appeler "Maîtresse"... être exhibée par elle, tout cela m'a comblé, dans l'intimité du début de la soirée ensemble.

/// La vente

Encore gloups !
La traque des soumises, qu'est qu'on va faire de nous... alors que ça fait partie de ce jeu d'excitation cérébrale et de la maîtrise de soi...

Je suis la première à être proposé, et la dernière à être vendue.

Nous sommes mises en vente devant le comptoir du bar, et autour de moi se trouvent une jolie soumise, une autre femme "marocaine" (alors qu'elle parle plutôt espagnol ou anglais), deux hommes que je dirais plutôt libertins qui sont venus avec un groupe de couples.
Chacun est présenté, et Pascal, le Maître des lieux, fait son show pour animer la vente et faire monter les enchères avec des billets fantasie en photocopie, style Monopoly. Bien sûr, ce n'est qu'un jeu de rôles entre des adultes consentants, c'est important de faire la différence. Pour montrer les fesses de l'esclave à vendre, il demande à une des convives de venir soulever la jupe, ou faire baisser le pantalon.

Aloysse achète la femme "marocaine", avec qui on pourra faire ce qu'on veut, apparemment.
À mon tour, en dernière !

Aloysse me présente aux enchères pour une bonne fessée, disant que je suis expérimentée, et une très bonne soumise. Cela me fait plaisir !
Et Pascal, qui me connait bien aussi, me fait parler en anglais, tandis que je me caresse, en dansant un peu, une belle salope, telle qu'Aloysse aime que je sois, qu'elle soit fière de sa soumise.

"All men are created equal... and women too !"
The right to bear arms, bang bang !!

Être vendue aussi, me présenter devant tout le monde comme the Beautiful Bitch que je suis, et ainsi qu'Aloysse soit fière de moi... m'a troublée mais aussi excité.

C'est le compagne de la femme "marocaine" qui a remporté la vente, et je me suis présentée devant lui.
Aloysse demande à la "marocaine" s'il est son Maître, elle nous donne une réponse un peu floue, ce qui nous laisse comprendre qu'ils ne sont pas vraiment ensemble, qu'elle est sûrement une escorte.

/// Sur la table gynéco

Apres une pause cigarette, Aloysse revient, me disant qu'elle a reçu des jolis compliments sur moi.

Nous cherchons la femme "marocaine" ainsi que l'homme qui m'avait "acheté", pour commencer nos jeux. Nous les retrouvons dans la salle du fond, bien occupées avec un autre homme.

"Bon, alors, tant pis !", raisonne Aloysse. "On va s'occuper de toi !"
Et nous sommes montées à l'étage, à la salle gynéco qui se libérait après la fessée d'un des hommes libertins.

Je prends ma place, penchée sur la table, la poitrine à plat, bien cambrée, telle qu'Aloysse m'a indiquée. Un couple nous a suivi, pour regarder. La voix de l'homme ponctuait les différentes fessées, me disant que ce spectacle leur excitait, ce qui a rajouté à mon plaisir.

Et la fessée sur la table gynéco ! Quelle force dans ses mains et dans ses instruments ! Avec son paddle, son martinet, ses mains, Aloysse m'a bien chauffé, et j'entendait ses grognements du plaisir lorsqu'elle me menait là ou elle me voulait.
Cela faisait longtemps que je n'ai pas reçu des "coups", et j'ai lâché prise sur toute la tension que je garde dans mon corps et dans ma tête... surtout une partie de cette coupabilité que j'ai ressenti dernièrement envers certaines situations personnelles.

Cette fessée était chargée, cela m'a déchargée, et je la remercie encore pour cette belle sortie ensemble.


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photo © / ARTALB.net
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1 comment:

  1. C'est toujours un réel plaisir de lire tes aventure :)
    merci de me les faire vivre ainsi

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