Sunday, June 15, 2014

L'étrange rituel


Sous la signe de l'urine, que je capte dans ton énergie, tes envies, et qui ressort de mon subconscient. 
Pour toi, ton envie est puissante, et tu cherches à me marquer encore plus avec ton urine, mais pas d'une manière banale. Non, tu ne me mettras pas simplement dans la douche pour me pisser dessus !

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Dans l'après-midi, tu m’as posé tes pompes à succion sur mes tétons malgré les anneaux que tu pensais être trop grands pour y rentrer. Quelle sensation forte et délicieuse, j'ai adoré !

Plus tard, dans un moment du repos et de discussion sur le canapé, je te taquine avec l'idée de te mettre ces pompes sur tes tétons et aussi sur ton bout du sexe, sur ton gland.
Je vois un déclic dans tes yeux, et tu m'emmènes sur le lit. Et un étrange rituel commence entre nous.

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Allongée nue sur le lit sur mon dos, je t’observe poser les pinces sur mes grandes lèvres pour les ouvrir —  des poids renversés vers mon ventre les maintiennent en place. Tu m'instruis de mettre mes mains sous la tête et de ne pas bouger.

Tes doigts se glissent dans des gants en latex blanc. Entre tes doigts tu tiens une pompe seringue, que tu lubrifies avec ma mouille. Mon clito est aspiré à répétions, jusqu'à ce que la seringue se tient droite, toute seule après quelques secondes de succions... étanchée par mon jus.


Puis tu m'ouvres avec un spéculum dans mon vagin, ce qui me rend accessible et totalement vulnérable. Tu vois tout — mais moi, rien ! Le col est rose & lisse, tu me dis, avec un petit point noir au centre; les parois sont lisses et roses, sans plis.

Pour compléter ta mise en scène, tu lubrifies tes pompes à succion avec ma mouille, avant de les poser sur mes tétons. Déjà, je voyage dans une supplice du plaisir exquis à la limite de la douleur insoutenable.


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Je vois le cock-ring que tu portes depuis ta douche, je vois ton regarde satisfait et pervers lorsque tu joues avec cette douleur, relâchant la pression sur ces trois pompes juste pour les aspirer de nouveau, la pression de la succion de plus en plus intense.

Je te vois poser ton sexe à l'ouverture de mon vagin.
"J'attends l'envie de pisser", tu murmures, et tu contrôles les premières gouttes d'urine qui rentre à l'intérieur de ma chatte.

Mes yeux sont clos, je cherche à trouver la sensation des gouttes au fond de mon vagin, de les sentir, subtiles et indescriptibles. Je penses à mon point G, j'essaie de sentir ces gouttes de ta pisse qui tombent dessus. Et subitement, je jouis, sans que tu me touches, enivrée par la cumule des sensations. Une jouissance surprenante qui m’ouvrait encore vers toi, de tout mon corps et mon âme…
(“J'ai adoré te voir sans pouvoir réagir et assez perdue.”)


Tes mains, tes longs bras contrôlent les pompes et la seringue, provocant des douleurs aiguës mélangées avec la sensation de tes gouttes d'urine qui remplissent mon vagin petit à petit. Les sentir couler. Être ton récipient.

Tes dernières gouttes giclent à l'ouverture et je suis remplie, à la limite du débordement.
Je te sens enlever la seringue pour la faire touiller dans ma chatte remplie entièrement de ta pisse. J'écoute les sons liquides avec leur écho plastique dans la seringue, un son inédit et curieux.

Tu laisses couler l'urine sur la serviette, puis tu retires les pompes. Je t’observe, je suis relâchée de cette supplice mais les sensations ondulent encore partout, à l’intérieure et à l’extérieure de mon corps et mon esprit.

Est-ce une humiliation ? Pourquoi je me laisse faire ? Cela touche quelle racine maso en moi ? Quelle envie de t'appartenir par cette acte bizarre, extraordinaire, exceptionnelle, complexe, perverse ?

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Tu m'envoies au WC pour me vider de ton urine. Je m'assois sur la cuvette pour pisser moi aussi, comme tu m'as fait me retenir. Ma pisse se mélange avec la tienne qui coule de mon vagin.
Tu entres, tu tiens ta verge devant mon visage. Je la lèche, je goute ton urine, je découvre le goût de ces quelques gouttes qui sont encore là… et je te regarde étonnée et inquisitive. Cela t’avais excité, et il te fallait me prendre urine ou pas, vagin ou pas. Tu t’enfonces au fond de ma bouche "jusqu'à que ça soit dur".
Tu m’attrapes par la nuque, m’emmènes vers le lit. Tu m’ordonnes à me mettre à quatre pattes pour me baiser. Ton désir est pressant, puisant, avec tes forts coups de reins animal… Le rond de la capote me coupe au bout d'un moment et tu l'enlèves pour gicler sur mon dos… J’entends ton cri de mâle possesseur, je sens la chaleur de ton sperme qui s’éjecte sur mon dos. Oui, tu me possèdes entièrement.

Tu m'essuies avec un nettoyage sommaire avant de me faire un lavement dans le salle de bains, suivi d’une douche.

Après, j’étais troublée, je me suis sentie sobre et très humble une fois ton envie assouvie. Tu as poussé des frontières en moi, avec des moments très sensuels de possession ainsi que des moments plus compliqués.
Tellement d'émotions rares et indescriptibles se remuent en moi, inouïes.  Je plane encore dans ma bulle. Tu me regardes, un peu surpris, inquiet...
J'intègre ce qui vient de passer, le sens extraordinaire de cet rituel, ce lien profond qui nous unie, exceptionnel.

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“Je ne fais pas ces rites avec n'importe qui et ni sans raison et ni avec légèreté — dans le sens d'une implication.
J'ai vraiment eu la sensation de te posséder et t'avoir pour mes envies, mes plaisirs, car je suis allé assez loin — voir les lieux nouveaux pour toi.
C'était fort. Pour le coup j’ai eu des réponses à mes besoins de domination, et comment, pourquoi posséder. Merci.”


—with Lorex—

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photo L'origine du monde © Lorex 2014 

1 comment:

  1. Comme si en sortant de ce huis-clos, je me délivre d'un secret trop lourd. Je n'ai plus rien à cacher.

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