Saturday, November 03, 2012

The Amazing Cabaret Rouge (VF)


Aloysse et Lorex m'ont pris comme leur "pet" pour la soirée ! Aloysse habillée en latex rouge dans son personnage de Lilith, la Nonne Écarlate, Lorex tout en latex noir, et moi, en Chat Pute, avec ma cagoule Catwoman.
Je suis ravie d'être avec eux, qu'ils me prennent par la laisse. En entrant, un petit décor pour les photos sur un podium couvert de l'herbe, et Aloysse et Lorex sont photographiés ensemble avant de m'inviter à les rejoindre. Avec une main, Aloysse m'étrangle pour la photo, ou est-ce la main ferme de Lorex ??

Nous nous promenons dans ce cadre feutré, parmi les convives habillés en latex, ou SteamPunk, fétiche, cabaret, goth... la musique techno, un grand dancefloor, plusieurs étages avec des ambiances un peu différentes, et des animations de temps en temps (un peu moins élaborées que ce que j'avais imaginé). La performance Fraile(?) de Mélanie Derouetteau était intense et magnifique.
Aloysse et Lorex me présentent à leurs ami(e)s que je ne connais pas, et c'est très conviviale.
Un premier petit jeu de danse à trois en début de la soirée nous lance dans l'ambiance.

Vers 3h du matin, nous étions assises sur les banquettes blanc dans un coin arrondi du lounge surélevé face au bar. Détendue, je regardais les passants, lorsque Aloysse m'attrape avec sa corde. Gentiment —au début— elle m'encorde, un peu freestyle, elle me fait tourner un peu sur la siège avant de me faire glisser par terre. Je ferme mes yeux, je les ouvre de temps en temps… Je vois des voisins nous prendre en photo, quelqu'un au bar qui nous regarde.

Lorex prend le relais, il me met debout, il attache un bras soulevé, la coude dans l'air, la main vers ma nuque, l'autre bras en arrière. Lorex file son corde sensuellement entre mes cuisses, et il tire… plus tard, il trouvera ma humidité sur sa corde —naughty girl !

Il me fixe avec ses yeux, il m'étrangle un peu... pour ensuite me faire du breath control avec un doigt devant mes narines (je pense au yoga, du pranayama)
Quand il a fini de jouer avec moi, il passe la main à Aloysse qui me bouscule par terre.
Assise, elle encorde mes jambes, ouvertes, elle encorde ma poitrine, elle me berce dans ses bras. Et là, les yeux fermés, je plonge loin dans une sorte de bien-être enfantine, bercé par la Mère. Ah oui, comment cette amour maternelle est manquante (au moins je ne me souviens pas de cette sensation si paisible dans les bras de ma propre mère). Ah oui, cette manque affective que je traîne, que j'enfouis en moi, ce besoin qui ressort maintenant, bercée dans les bras d'Aloysse. Et j'adore cette ressentie, je la remercie de me l'avoir offerte, de la faire ressurgir en moi !

Quand ils ont fini de jouer avec moi à tour de rôle, ils me prennent chacun d'un côté pour me faire une fessée debout. Un peu gentiment, comme mes fesses sont déjà marquées par des beaux bleus de la canne de Caly !
Nous nous embrassons toutes les trois, le jeu est terminé, et je me sens comblée.

C'était tout simplement délicieux !



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photo © rik-art 2012
The Amazing Cabaret Rouge

Friday, November 02, 2012

L'eau, la fluidité / Le feu, les contrastes

L'eau, la fluidité.
Le 26 octobre.

 
Retour après mes vacances au cours de kinbaku de Nicolas Sensei, je suis si contente d'y être de nouveau. Le thème pour aujourd'hui : L'eau, la fluidité.

Face à face avec Lorex, il me tient les poignées, il me fixe des yeux. Il m'explique la stratégie de rester dans l'axe au milieu des hanches, tandis qu'il me bouscule, pour qu'il ne puisse pas me retourner & m'attraper par arrière.
Ses bras sont longues, il est grand, j'essaie de rester dans cette axe mouvementé, mais il m'attrape !
Attrapée, je pousse des petites cris, et le corde me serre autour de mes épaules. Je l'entends, je sens sa respiration d'animale satisfaite d'avoir attrapé sa proie... j'adore me sentir prise comme ça, entourée, avant qu'il me fasse glisser par terre, à répétitions.

Nicolas Sensei nous montre des prises et les attaches avec les bras dans le dos : l'axe, le vertical, et les points d'attache.

Un moment Nicolas Sensei passe derrière moi. Il place ses deux mains à plat sur mon bras sous l'épaule, et je fonds. "Il ne faut pas tomber toute de suite", me dit-il, mais j'ai bien l'impression que son magnétisme agit sur moi, je ne pourrai rien faire sauf fondre, je ne pourrai pas l'expliquer autrement !

J'aime la sensualité des cordes qui m'enroulent, j'aime me sentir entre les mains de Lorex. Quand il me fait glisser par terre, ses mains prennent soin de ma tête et ma nuque, et j'apprécie cette douceur.
Et il est espiègle. Pendant une pause, je me penche en avant pour me détendre le dos et les épaules, et Lorex attrapes mes bras par en dessous pour les attacher !
Plus tard, nous avons libre cours à attacher la personne à un objet. Je vois qu'Aloysse attache sa partenaire au pieds d'une ventilateur, avec du sérieux. Lorex m'attache à une chaise roulante, et s'amuse à me tourner !

Oui, une belle complicité se tisse entre nous, dans cette danse des cordes !


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Le feu, les contrastes.
Le 02 novembre.

Nicolas Sensei nous montre le thème pour aujourd'hui:  Le feu, de la passion & de la tendresse; les contrastes, la sensualité et la force.

Une surprise : cette fois-ci, je suis la modèle d'Aloysse, et je suis heureuse de la découvrir.
J'avais vu des photos d'elle lors de le soirée Chaos 2099 Le Bal Des Ambassadeurs, toute habillée en latex rouge, dans son personnage de Lilith, la Nonne Écarlate, qui faisait confesser des gens. Dans la photo, elle est impressionnante !

Et là, je découvre sa force et sa volonté lorsqu'elle utilise la pression et le poids de son corps pour me faire capituler. Autre jeu qu'avec Lorex qui me semblait subitement plus aérien !

Aloysse me bouscule avec énergie et quand je crie, elle mets sa main sur ma bouche pour me taire, tout en me tenant avec la contrainte de la corde. Elle me retourne, elle me regarde dans les yeux, elle mets son visage tout près de la mienne.

Des images pas très japonisantes de lady wrestlers traversent mon esprit, un fantasme d'Aloysse comme une matrone de prison pour femmes, comme dans un film des années 50 en noir & blanc.

Nous jouons avec les contrastes. Assise par terre, Aloysse me domine avec le simple pression de son menton sur mon épaule lorsqu'elle m'encorde avec sensualité et de la tendresse, pour ensuite être très sévère dans la prochaine prise.
Je me rends compte que j'aime cette bousculade, d'être malmenée... et ce contraste avec la sensualité...
Aloysse m'inspire des fantasmes, je puise dans mon enfance, le voyage dans le subconscient, et je reviens de loin…

Très joli duo, ce couple d'Aloysse et Lorex !


Women's Prison, 1955 / Ida Lupino



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Voici un lien amical vers le site de Nicolas Sensei :

Thursday, November 01, 2012

Dans le pénombre.

"Viens, princesse, on va jouer pour de vrai !", exclama Caly, laissant les quelques soumis à ses pieds, et nous filâmes à la chambre gynéco.

Caly me fait monter à genoux sur la table et je me cambre, le front appuyé sur le dossier, les bras en avant. Avec une corde, Caly attache mes poignets à travers les anneaux de mes bracelets : mes bras sont au dessus de ma tête, la corde attachée au pied de la table.
Une posture de supplice, de  prière, de l'offrande.

Nous sommes dans le pénombre, j'ignore s'il y a des spectateurs ou pas, et j'attends.

"C'est dommage que je n'ai pas mon fouet !", elle me taquine. Et je suis d'accord, c'est bien dommage !

Caly n'hésite pas à me frapper fort avec son martinet à lanières en latex épaisse, sur mon dos, sur mes fesses... C'est lourd, les lanières s'ouvrent, s'étalent sur ma chair, et ses coups puissants me font gémir.

Et puis, ses mains. Caly me fesse, avec des grands claques rythmés - elle s'amuse, j'aime sentir ses mains sur moi, mes fesses brûlent, et je pousse des petits cris.
Soudain, je sens la pression de son genou qui se glisse entre mes cuisses, contre mon sexe... ses mains attrapent mes seins par derrière, elle presse la galbe avant de chercher les tétons... surprise de trouver les nouveaux anneaux au lieu des barbells, elle les tirent. Je murmure que les anneaux ne sont pas les mêmes, qu'il n'y ait pas de confusion.
Avec sa main, elle attrape une poignée de mes cheveux et elle les tire. J'aime cette érotisme, cette emprise.  Elle s'amuse, elle me fesse de nouveau, elle glisse ses mains entre mes cuisses, elle tire sur les anneaux, elle me donne des petites claques sur ma chatte avec la paume de sa main... elle joue avec moi, à me faire gémir et crier, et j'aime cette proximité, j'aime son toucher sensuelle et dominatrix à la fois.

Parfois elle rit, de me voir sous son emprise, satisfaite peut-être de ce qu'elle provoque en moi par mes petits cris qui lui montre la frontière entre pleasure & pain.
Oui, elle provoque une excitation en moi, et tout mon être est en train de s'ouvrir à elle.

Puis, viennent des petits coups vifs sur mes fesses... d'un instrument que je ne reconnais pas - une cravache, un petit fouet ?? D'où elle sort cette instrument ? Je n'ai vu que le martinet, et il n'y a rien d'autre dans cette pièce  ! Plus tard, je verrai le sac qu'elle a dissimulé dans ses vêtements.

"Alors, princesse, réfléchis un peu ! Quelle est cette instrument ? Tu ne m'as pas dit que tu n'avais pas eu assez la dernière fois ?", elle me cajole, en pressant la longueur de la canne contre mes fesses.

"La canne en latex noir !"

Cette réalisation me donne des frissons - c'est évident qu'elle aura pris sa canne, comme j'avais écrit que la canne était difficile pour moi. Une Domina va chercher l'instrument que sa proie aime le moins.

Et vlan, le coups commencent, et je gémis, et je bouge en réaction à chaque coup.

"Arrêtes de faire ta chochotte!" me dit-elle, avant de me demander le numéro de la rue que j'habite.
"Le cinq", je lui réponds.
"Alors, je te ferai cinq coups !"
Et la douleur et la force de chaque coup me font redresser un peu en réaction, malgré moi.

"Cambre !", elle m'ordonne, à chaque coup.

Ses coups descendent un peu à chaque fois sur mes fesses, jusqu'au dernier coup cinglant qui les traverse à l'endroit si sensible entre les fesses et le haut des cuisses, et je crie.

"Attention, princesse," me dit-elle, "ou je serai la seule à te marquer !"
Et elle me détache, ce jeu charnel et enjôlé s'est terminé, mes fesses sont en feu, et j'en ai eu des beaux bleus !

In the shadows

“Come on, princess, let's play for real! ”, Caly exclaimed, leaving a few soumis at her feet, and we went into the "Salle gynéco".

Caly tells me get on my knees on top of the table and I arch my back, my forehead pressed against the back, my arms in front. With a rope, Caly attaches my wrists through the rings of my bracelets: my arms over my head, the rope attached to the foot of the table.
A position of torment, of prayer, of offering.

We're in the shadows, I'm unaware if there's spectators or not, and I wait.

“Too bad I don't have my whip! ”, she teases me. And I agree, it's a shame!

Caly doesn't hesitate to strike me hard with her martinet with thick latex straps, over my back, my ass… It's heavy, the thick straps open, fanning out over my flesh, and her powerful blows make me moan.

And then, her hands. Caly spanks me, with big rhythmic slaps — she plays, I love to feel her hands on me, my cheeks burn, and I make small cries.
Suddenly, I feel the pressure of her knee slipped between my thighs, against my sex… her hands catch my breasts from behind, she presses their roundness before seeking the nipples… surprised to find the new rings instead of the barbells, she pulls on them. I murmur that the rings are not the same ones, so that there's no confusion.
With her hand, she grabs a handful of my hair and pulls. I love this eroticism, her hold on me.  She plays, spanking me again, slipping her hands between my thighs, pulling on the rings, slapping my pussy with the palm of her hand… she plays with me, to make me moan and cry out, and I love this closeness, I love her touch so sensual and dominatrix at the same time.

Sometimes she laughs, because she sees me under her power, satisfied perhaps with what she stirs in me from my small cries which show her the edge between pleasure & pain.
Yes, she excites me, and all my being is opening to her.

Then, small sharp blows on my ass… from an instrument that I don't recognize — a crop, a small whip?? Where did she get this instrument? I only saw the martinet, and there's nothing else in this room ! Later, I discovered the bag which she'd cleverly hid in her clothes.

“Come on, princess, think a little bit! What is this instrument? Didn't you tell me that you didn't get enough the last time? ”, she kids me, pressing the length of the cane against my ass.

“The black latex cane! ”

This realization makes me shiver — it's obvious that she would have taken her new cane, since I'd written that the cane was difficult for me. A Domina will choose the instrument that her prey likes the least.

And swoosh, the blows start, and I moan, moving in reaction to each strike.

“Stop being so delicate!” she orders me, before asking me the street number of my flat.
“Number five," I reply.
“Then, I will give you five blows! ”
And the pain and the force of each strike makes straighten a little in reaction, in spite of myself.

“Arch! ”, she orders me, with each blow.

Her strikes move down a little each time on my cheeks, until the last stinging blow falls across that so tender place in between the buttocks and the top of the thighs, and I cry out.

“Watch out, princess,” she tells me, “or I will be the only one to mark you!”
And she unties me, this carnal and flirtatious game over, my ass is on fire, with beautiful bruises!