Wednesday, May 27, 2009

The art of letting go / L'art de lâcher prise

Letting go

The concept of letting go is a thread which weaves through many philosophies of life.
I've studied this in many forms — in yoga, therapy, anonymous programs, etc— and now in BDSM.
I've been told that I don't let go. I can see that in so many ways, conscious or unconscious, that this is true.
A nervous laugh, a scream, a cough, a decision to stop the game ... all this is blocking my path.
Just what am I hanging onto so tightly when surrender & abandon would ultimately be so much more pleasurable, blossoming outwards ?
I've seen this in moments when I open myself to others & to the experience. I only make myself totally miserable at my failure.

*

Don't look at me
You might see me as I am.

Don't get too close
you might hurt me.

Queen of the smokescreen
throwing up sparkles
dear Princesse BlingBling
eternal chameleon
of changing facettes



***

Le lâcher prise

Le concept du lâcher prise est un fil qui se tisse à travers des philosophies de la vie.
J'ai étudié cette idée sous beaucoup de formes —dans le yoga, la thérapie, les programmes anonymes, etc. — et maintenant dans le BDSM.
On m'a dit que je ne sais pas lâcher prise. Je remarque que, consciemment ou inconsciemment, que c'est vrai.
Un rire nerveux, un cri perçant, une toux, une décision d'arrêter le jeu… tout ceci bloque mon chemin.

À quoi je m'accroche tellement alors que m'adonner, m'abandonner sera si plaisante, si épanouissante ?

J'ai vu ceci en moments où je m'ouvre à d'autres & à l'expérience. Je me rends juste totalement malheureuse à mon échec.

*

Ne me regardez pas
Vous pourriez me voir comme je suis.

N'approchez pas trop
Vous pouvez me faire du mal

Reine de l'écran de fumée
lançant des étincelles
chère Princesse BlingBling
caméléon éternel
des facettes miroitantes


Monday, May 25, 2009

White light

The cord is pulled back more tightly in strangulation.
I let myself go, head getting lighter, then going beyond the stars — a sudden rush runs through my body to my fingertips, to my toes.
My whole body is illuminated, glowing white energy — as if my entire nervous system was lit up. Sitting like a Pharon in the chair, the electric chair — or like the Bride of Frankenstein, a sudden jolt of life surging into my body, the physical & ethereal spheres joined & beaming.

Thank you, my dear sister.

***

La corde est retirée plus étroitement dans l'étranglement.
Je me laisse partir, la tête devient légère, puis je vais au delà des étoiles — une montée subite envahit mon corps jusqu'aux bouts des ongles, à mes orteils.
Mon corps entier est illuminé, énergie blanche rougeoyante — comme si tout mon système nerveux était allumé. Assise comme un Pharon dans la chaise, la chaise électrique — ou comme la fiancée de Frankenstein, un choc soudain de la vie qui envahit mon corps, les sphères physiques et éthériques réunis et radieux.

Je te remercie, my dear sister.


Thursday, May 21, 2009

Onde de choc

Shockwave, like a nebula, undulating & rolling thru my flesh.
The surprise of it makes me squeal like a mouse.
Instinctively, I jump & want to move away from the clamps on my vulva, a survival instinct, although in fact I feel no pain ! A psychological reaction, knowing it to be electrical...
My first reactions often show me what I need to surpass, how to approach it, enfold it, enjoy it.
Nawa-san is wired to the same box : "Je suis surprise par ta reaction. Regardes-moi ..." as the waves pleasure her. My screams are distracting, so I choose to stop, unable to contain myself publically. But I would love to try this again.
Further experiments on the lips of Nawa-san & 27. I am the eye, I capture the moment of intensity.
Then, watching the voluptuous Nawa-san as her pleasure mounts, the clamps on her vulva once more.

Thank you for the jolt, El Commandant Félipe !

***


Onde de choc, comme une nébuleuse, ondulant déferlant dans ma chair.
La surprise me fait crier la petite cri de souri.
Instinctivement, je saute, envie de m'éloigner des pinces sur mon vulve, un instinct de survie, bien qu'en fait je ne sente aucune douleur ! Une réaction psychologique, l'électricité…
Mes premières réactions me montrent souvent ce que je dois dépasser, comment l'approcher, m'embrasser, l'apprécier.
Nawa-san est câblé à la même boîte : " Je suis surprise par ta reaction. Regardes-moi ..." et les vagues du plaisir montent en elle. Mes cris distraient, donc je choisis de m'arrêter, incapable de me contenir en public. Mais j'adorerais le refaire encore !
D'autres expériences sur les lèvres de Nawa-san et 27. Je suis l'oeil, je capture le moment de l'intensité.
Et puis, j'observe la voluptueuse Nawa-san alors que son plaisir monte, les pinces placés sur son vulva une fois de plus.

Je te remercie pour le choc, El Commandant Félipe !




Monday, May 18, 2009

On TV party



New York 1979
Glen O'Brien hosted this TV Party show on NY cable. He was also music critic for Andy Warhol's Interview magazine. Klaus is so very moving...

Friday, May 01, 2009

L'ondulant serpent

Cette fois-ci, je désire de me lâcher, d'y rester et de ne pas essayer à m'échapper, to ride the snake: l'ondulant serpent.

C'mon baby, watcha doin' baby...
Tu me prends au bar, tu commences à détacher mon corset, mais tu es appelé à la porte, ton esclave me déshabille. Un bel luxe.

Je suis nue, devant le miroir.

J'entends ton pas léger, tu me retournes, je prends ma posture, croisant mes bras au-dessus de mes seins, je ferme mes yeux. Je prends une grande respiration, j'attends de sentir le premier coup de ton fouet.

Ton fouet m'embrasse légèrement. J'aime sentir son toucher sur ma tête, sa caresse sur mes cheveux… Les baisers du feu si légers, éveillant mes sens, ça irradie, ça s'intensifie.


J'envisage ma soeur devant moi. Son énergie devant moi. Les mains de Nawa-san tenant les miennes, nos doigts se mélangent comme avant, mais cette fois-ci, je suis de l'autre côté, allant vers cette autre côté.

Je respire lorsque tes coups de fouet montent le feu dans moi, la douleur rapide devient du plaisir. Parfois ma tête tourne, je me sens toute légère, des véritable instants de paix tranquille à l'intérieur, et puis ce tremblement. Ma main tremble, je pense à ma soeur, je me souviens d'avoir sentie ce tremblement à travers elle. C'est donc ce qu' elle ressens?

Les coups de fouet les plus forts me font crier. Ne bouges pas ! Reste là et ressens cette connexion. Je t'offres ma chair, ma peau, je te fais confiance, envie que tu m'emmènes plus loin, j'accepte que cela se fasse..

Mes tremblements augmentent avec l'intensité de ton fouet. Mes tremblements montent à l'intérieur de moi tel un tsunami, débordant mes sens. Mes mains se relèvent à mon visage tandis que mes sanglots éclatent… mes yeux sont déjà humides de larmes. Je sanglote dans mes mains puis je me recompose pour sentir la prochaine étape.. Un autre tsunami se lève au plus profond de moi jusqu'à ce que mon corps entier secoue & frémisse ; ces tremblements, un autre sanglot me pousse à l'autre côté… à cet endroit intangible…

Ton fouet descend doucement, m'embrassant avec légèreté. Mon corps entier est embrasé, anesthésié, ces derniers coups doux sont à peine perceptibles.

Tu pars, de nouveau appelé à la porte. Je suis seule, ton esclave vient à moi, apportant des glaçons. Ce froid sur mon corps qui rafraîchie les morsures. Je descendes lentement, sans consolation.

Ton esclave demande si je suis bien, ses yeux pétillent : " j'ai tout memorisé".

Je suis inondée de mes émotions , indéfinissables pour le moment. Je suis seule, sans être seule.

Je te remercie du voyage, El Commandant Félipe..

* * *

Quelle signature
En belles zébrures
Arrache ma chair
Ondulant serpant !


Ride the snake

This time, I desire to let go, to stay and not try to escape, to ride the snake.

C'mon baby, watcha doin' baby...
You pick me up at the bar, you start to loosen my corset, but you're called to the door, so your slave finishes for you. A lovely luxury.

I stand naked, waiting before the mirror.

I hear your light footsteps as you turn me around, I take my position, crossing my arms over my chest, closing my eyes. I take a breath as I wait for the first touch.

Your whip lightly kisses me. I love to feel it touch the top of my head, caress my hair... The fiery kisses so light, awakening my senses as it starts to glow, and then intensifies.

I envision my sister before me. Her energy before me. Nawa-san's hands holding mine, our fingers mingling as before, only this time, I'm on the other side, going to that other side.

I breathe in as your strokes mount the fire in me, the quick pain turning to pleasure. Sometimes my head feels so light, true moments of quiet peace inside, and yet this trembling. My hand quivers, I think of my sister, I remember feeling this through her. Is this what she feels ?

The harder strokes make me cry out. Don't move ! Stay & experience this connection. Offering my flesh, my skin to you, trusting you, wanting you to take me further, allowing this to happen.

The trembling increases with the intensity of your whips. The trembling rises up inside me like a tsunami, overflowing my senses. My hands move up to my face as the sobs explode... my eyes already wet with tears. I sob into my hands then recompose to the next level. Another tsunami rises from deep inside me until my whole body shakes & quivers, another sob pushes me to the other side... to that intangible place...

Your whip descends gently, lightly kissing me again. My whole body is aglow, anesthetized, those last gentle ones hardly perceptible.

Then you're gone, back to the door. I stand alone, your slave comes to me, bringing ice. Cold over my body, refreshing the sting. Coming down slowly, without consolation.

Your slave asks if I'm ok, her eyes are glittering : "j'ai tout memorisé".

My emotion washes out of me, undefinable for the moment. I am alone, but not alone.

Thank you for the journey, El Commandant Félipe.

* * *

Your signature
Lovely striations
Tear my flesh
Undulating snake !