Cette fois-ci, je désire de me lâcher, d'y rester et de ne pas essayer à m'échapper, to ride the snake: l'ondulant serpent.
C'mon baby, watcha doin' baby...
Tu me prends au bar, tu commences à détacher mon corset, mais tu es appelé à la porte, ton esclave me déshabille. Un bel luxe.
Je suis nue, devant le miroir.
J'entends ton pas léger, tu me retournes, je prends ma posture, croisant mes bras au-dessus de mes seins, je ferme mes yeux. Je prends une grande respiration, j'attends de sentir le premier coup de ton fouet.
Ton fouet m'embrasse légèrement. J'aime sentir son toucher sur ma tête, sa caresse sur mes cheveux… Les baisers du feu si légers, éveillant mes sens, ça irradie, ça s'intensifie.
J'envisage ma soeur devant moi. Son énergie devant moi. Les mains de Nawa-san tenant les miennes, nos doigts se mélangent comme avant, mais cette fois-ci, je suis de l'autre côté, allant vers cette autre côté.
Je respire lorsque tes coups de fouet montent le feu dans moi, la douleur rapide devient du plaisir. Parfois ma tête tourne, je me sens toute légère, des véritable instants de paix tranquille à l'intérieur, et puis ce tremblement. Ma main tremble, je pense à ma soeur, je me souviens d'avoir sentie ce tremblement à travers elle. C'est donc ce qu' elle ressens?
Les coups de fouet les plus forts me font crier. Ne bouges pas ! Reste là et ressens cette connexion. Je t'offres ma chair, ma peau, je te fais confiance, envie que tu m'emmènes plus loin, j'accepte que cela se fasse..
Mes tremblements augmentent avec l'intensité de ton fouet. Mes tremblements montent à l'intérieur de moi tel un tsunami, débordant mes sens. Mes mains se relèvent à mon visage tandis que mes sanglots éclatent… mes yeux sont déjà humides de larmes. Je sanglote dans mes mains puis je me recompose pour sentir la prochaine étape.. Un autre tsunami se lève au plus profond de moi jusqu'à ce que mon corps entier secoue & frémisse ; ces tremblements, un autre sanglot me pousse à l'autre côté… à cet endroit intangible…
Ton fouet descend doucement, m'embrassant avec légèreté. Mon corps entier est embrasé, anesthésié, ces derniers coups doux sont à peine perceptibles.
Tu pars, de nouveau appelé à la porte. Je suis seule, ton esclave vient à moi, apportant des glaçons. Ce froid sur mon corps qui rafraîchie les morsures. Je descendes lentement, sans consolation.
Ton esclave demande si je suis bien, ses yeux pétillent : " j'ai tout memorisé".
Je suis inondée de mes émotions , indéfinissables pour le moment. Je suis seule, sans être seule.
Je te remercie du voyage, El Commandant Félipe..
* * *
Quelle signature
En belles zébrures
Arrache ma chair
Ondulant serpant !
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