Monday, April 29, 2013

Quand Millarca pense à ses amis...

à tous ces amis qui aiment les contraints : les imposer ou bien les subir !
© Millarca

Thursday, April 25, 2013

Saturday, April 20, 2013

Sortez-moi de ce nid de serpents !



Pour fêter l'anniversaire d'Aloysse, je suis invitée à une petite soirée BDSM intime, avec son chéri Lorex, et en la compagnie de leur soumis, Marc.
Marc est déjà arrivé dans l'après-midi, et son corps est couvert de zébrures et d'autres marques. "Il est très maso", m'informe Aloysse.
Je l'avais déjà rencontré lors du dernier Mix Bond Jam, mais j'ignorais leur relation. J'étais côte à côte avec lui lorsque Lorex nous a donné le martinet en même temps. Quel joli souvenir dans le pénombre, les coups cinglants sur mon dos ou sur mes fesses.

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Les poids

Aloysse attache mes anneaux avec une petite paire de pinces reliés avec une laisse réglable en cuir. Elle rajoute des poids, de plus en plus de poids ! Mes tétons sont tirés par les anneaux, les poids sont lourdes.
Aloysse me montre une boule en fer la taille d'une orange.
"J'ai dansé toute la nuit avec ça, il y a longtemps", elle me confie. Je comprends que ce poids est un objet fétiche, qu'elle me le transmets en quelque sort... Je retiens mon souffle à l'idée d'autant du poids ! Pour l'instant, elle le garde en main.

Mais, avec mes yeux, je l'implore.
"T'es vraiment une comédienne, t'essaies de m'adoucir", elle remarque. 

"Tu le fais depuis très longtemps", elle rajoute.

Je le fais tellement naturellement que je ne me rends pas compte. Et elle a raison ! C'est comme un deuxième peau.  Je ne sais pas pourquoi je réagis ainsi, je me pose la question. Une sorte de masque, peut-être, pour des émotions qui viennent, ou bien un petit jeu, je n'en sais pas trop ! Comme cette soirée est BDSM, et pas dans les cordes, je suis un peu en territoire inconnue, et j'y perds un peu pied.
Cette comédie que je joue inconsciemment ne passera pas avec Aloysse, ça c'est sûr. Je la sais fine psychologue, et très intelligente. Elle m'a raconté certaines de ses séances en détail... Ses remarques me laissent réfléchir:  la comédienne en moi, cette deuxième peau, d'où vient-elle ? De la timidité de mon enfance ? Serai-je une soumise manipulatrice, moi aussi ?? L'idée me surprend.

Toutefois, je me retrouve à genoux devant elle. Marc est agenouillé à ma gauche devant Lorex.
Les Maîtres sont assis sur le canapé.
Les poids tirent mes tétons, et Aloysse les font balancer. Avec une sourire sadique, elle place la boule en fer dans mes mains. Combien pèse-t-elle ?

Lorex m'instruit de tenir la boule devant moi dans mes deux mains, les bras en avant, les coudes écartés.
"Marc va nous réciter un poème qu'il a appris par cœur", dit Aloysse.
"La prière de l'esclave...", il commence.

Le poème est très long. Je l'écoute, et la boule pèse de plus en plus lourde entre mes mains. Mes bras descendent, et je dois les remonter. Lorex me surveille, que j'écarte bien les coudes. Les autres poids tirent mes tétons, et je reste la plus immobile que possible.

Le récit terminé, Aloysse reprend la boule pour l'attacher aux autres !!! J'ose regarder : les bouts de mes seins sont blancs, et je m'inquiète que les anneaux vont les déchirer.

Plus tard, Aloysse m'informe que j'avais 3kilos 350g du poids attachés à mes anneaux !

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Une punition

Les Maîtres sont satisfaits du récit de Marc, et ils se tournent vers moi pour savoir ce que j'avais retenu.
"La prière de l'esclave..." je commence.

"... Aidez-moi sur le chemin de la débauche et de la perversion..."
Et ils remarquent que je n'ai pas retenu grande chose.
Réciter ne fait pas partie de mon éducation, qui était plutôt tendance Montessori. Et je souris.

Mon attitude ne leur semble pas assez sérieuse, et les Maîtres le remarquent.
"Marc, que penses-tu qu'il faudrait faire ? " le demande Lorex.
"La punir avec des grands coups de martinet," il n'hésite pas une seconde.

Donc me voilà à quatre pattes avec Marc qui me flagelle.
La punition ne marche pas trop avec moi non plus, quoi que je ne dois pas le dire/écrire, en sachant qu'Aloysse et Lorex seront plus que capables à me trouver une punition, une vraie.
Mais, recevoir des coups de martinet ne me déplaît pas !
Comme Marc n'a pas assez de recule, j'avance un peu à quatre pattes, en soulevant les poids avec une main.
"Oh, la tricheuse !", exclame Aloysse. Toute de suite, elle me tient debout, pour me mettre des menottes, les mains dans le dos, avec l'aide de Lorex.
Quelle voyeuse, cafteuse, et tricheuse que je suis !!
Agenouillée de nouveau devant eux, chacun prend son fouet en main.

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Piercings
Aloysse nous annonce qu'en juillet nous irons ensemble tous les quatre à Annecy, pour quelques jours, pour fêter l'anniversaire de leur rencontre avec Marc.

"Nous ferions venir des Maîtres et les Maîtresses de Lyon, chacun avec leur spécialité. Nous allons fêter les piercings de Marc."
Comme il s'est fait opéré, il a dû les retirer. Il nous indique leur placement sur son sexe... Je le regarde sans bien comprendre où ils étaient placés ses piercings, j'ai le cerveau qui marche à 100 à l'heure.

Lorsque Aloysse me posait les poids en début de soirée, elle m'avait demandé si j'étais percé en bas, ce qui n'est pas le cas.  Auront-ils envie de me faire anneler ?
Pour l'instant, j'ai une contre-indication médicale pour au moins six mois en ce qui concerne le sang. Et puis, aurais-je envie ?
Aurais-je envie d'être leur esclave ?

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Les serpents

À tour de rôle, ils me fouettent les fesses, les hanches : ces serpents qui me mordent et qui m'enroulent.
"Cracker, ou pas cracker ?", me demande Aloysse, mais je ne capte pas le sens, donc je ne dis rien.
Ils m'expliquent en me montrant avec des coups différents, mais je n'arrive pas à répondre tellement les coups se succèdent rapidement.

"Sortez-moi de ce nid de serpents !", j'exclame, jouant encore de la comédie. On dirait une citation littéraire.

Avec les lourdes poids devant, et mes mains menottés derrière, les fouets me mordaient avec des coups cinglants, une véritable supplice.

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Comme un chaton
Lorex demande à Marc de se couvrir le visage avec un coussin pour le fouetter le ventre. Aloysse lui encorde le sexe et les couilles, tellement serrés que ses boules sont bien gonflés et violacés. Pourtant, sa verge n'est pas en état d'excitation.
Elle me détache les mains pour que je puisse lui taper ses génitaux encordés.
J'enfile les gants en latex qu'elle me propose, et je me place devant lui, les poids lourdes toujours sur mes tétons, qui deviennent de plus en plus sensibles.
J'essaie de taper avec mes deux mains, comme elle m'a demandé, mais sans bcp du succès... je suis comme un chaton qui essaie d'attraper une boule suspendu sur une ficelle.
Tant que j'aime jouer avec le sexe de certains amis soumis, là je n'arrive pas. Aloysse me montre comment taper plus fort.
Je fait des tapotements, et petit à petit mes doigts deviennent roses.
"Il y a du sang !", j'exclame, un peu surprise.

Aloysse me retire les gants, et enlève la corde ; elle nettoie et désinfecte Marc. Ce n'était qu'une petite engratinure.

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Electro + vibro 

Aloysse libère mes tétons de ces poids, et le sang revient aux bouts. Lorex est déjà en train de passer le violet wand sur Marc, il ne fait qu'un petit gémissement de temps à l'autre. Lorex le place dans une siège, les jambes relevés, pour passer l'électro sur ses plantes de pieds. Je peux voir les éclairs jaillir du wand.

Avec l'autre wand, Aloysse titille mes bouts de seins, parfois directement, parfois en touchant l'anneau. Elle me demande lequel est pire, mais chacun a ses sensibilités, ça dépend aussi de l'angle de l'éclair. Surtout, ça joue sur les nerfs, l'anticipation de recevoir de l'électricité qui jailli du bout du wand allumé, le son qui crispe... Elle ne doit pas utiliser la puissance maximum, sûrement je pourrai supporter un peu plus, c'est l'ensemble qui me fait réagir. Un peu comme une main qui s'approche pour me chatouiller.
Et puis, avec le Hitachi, elle l'appuie fort entre mes cuisses, elle sais que j'aime cela... elle me regarde droit dans les yeux lorsque je jouis.

Elle me fait asseoir sur le canapé pour qu'elle puisse hisser mes tétons vers le haut avec la laisse en cuir à travers l'anneau de mon collier. Ainsi ornée, je prends plaisir à regarder Lorex qui fait une suspension avec Marc.
La voix crystalline de Madonna remplie la pièce dans sa version de "I want you" par Massive Attack. Je suis songeuse, cela me rappelle des amants, récents et anciens, des époques différents, San Francisco & Marvin Gaye.
Aloysse le voit, elle me demande ce qui se passe.
"Je suis dans mes pensées", je lui réponds. Un moment nostalgique, le souvenir du sexe...

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Torture érotique

Ensuite, Lorex m'attrape pour m'encorder.
Avec sa première geste, je suis en terrain plus familier, la corde qui entre dans ma chair. Sa présence autour de moi, sa corde qui pénètre ma chair avec insistance, la torture érotique entre mes cuisses... Les deux cordes autour de mes tétons, qui s'appuient, la texture rugueuse qui stimule ces points déjà bien travaillés, mes anneaux qui se soulèvent. Tournée, retournée... Dans cette danse qui s'enroule entre nous, je suis son jouet.

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Les bougies

Le drap de vinyle noir est étalé par terre. Nu, les deux soumis(e)s se mettre à quatre pattes, tète bêche, comme deux chiens.  Les bougies sont allumées en ce fin de soirée,  les Maitres en prennent plusieurs dans la main... ils tournent autour de nous, et la cire tombe sur notre peau. Certaines gouttes me font gémir, je frissonne sous cette lave, j'entends parfois une crissement métallique d'une bougie.
Tourné ensuite sur le dos, mes cuisses ouvertes, le ventre vulnérable, exposée, et la cire chaude coule sur ma chatte, ma poitrine... toutes les zones sensibles.
Pour enlever la bougie, Aloysse sort sa trousse de  brosses d'équitation, ce qu'elle préfère au couteau ou bien d'une cravache. J'aime beaucoup me sentir ainsi animale, sa pet, qu'elle prenne soin de moi, en me brossant. J'aime sentir les poils de la brosse contre ma peau, et aussi les petites piques d'une râpe, le craquement des gouttes de cire qui sautent.
Après, Marc ramasse tous les petits bouts de cire par terre. Je suis envoyée prendre ma douche, et d'autres gouttes sur ma peau me soulagent.

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La nuit
Je passe la nuit dans mon sac de couchage sur le canapé, tandis que Marc dors par terre sur un petit tapis de camping.
Je réfléchis, sans trouver de réponse, sur ma tendance à jouer la comédie.

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Épilogue 

Quelques semaines plus tard, lors d'une fête, je me suis inspirée des poids, mettant des chaines accrochées sur ma nuque et mes anneaux avec des poids en forme de poire, 50g chacun.
Cette exhibition provoquait pas mal de commentaires, de fantasmes des convives, et j'évoquais les poids que Aloysse m'avait mis lors de notre soirée, la supplice qu'elle m'avait imposée.

Nous essayons de calculer le poids qu'elle m'avait rajouté aux tétons.
Et là, avec une grande sourire,
Aloysse admets qu'elle m'avait menti sur le poids. Comme je jouait la comédie, elle aussi, elle a pris beaucoup du plaisir à me faire marcher !!
Je portais plus, m'a-t-elle  avoué, mais est-ce encore une mensonge ?
Je ne saurai peut-être jamais le poids exacte de la boule, ni combien je portais ce soir là.



illustration © DR, courtesy of Bruno Bottone

Friday, April 19, 2013

Petites humiliations d'une princesse

"Elle espère toujours !" s’exclame Caly quand je me mets à ses pieds en arrivant à l'after dans son donjon. J’étais alors encore toute habillée.
Avec un regarde vif, elle soulève mon haut, le jetant par terre.
 

"Vas à la croix, et déshabilles-toi !", m'ordonne t-elle.

Je lui obéis, j'enlève ce qu’il me reste : mes bottes, mon pantalon, ma culotte... Je me retourne, je me place au centre devant la croix, nue et vulnérable.
Je regarde Caly, je vois tous les invités au fond qui me regardent un peu surpris, il y a de l'excitation dans l'air... je baisse mon regard, un peu gênée,  embarrassée par ma nudité, ce corps imparfait.

Caly se lève, et d'un pas déterminé, vient vers moi. Elle me tend mon verre d'eau — mais non — elle me le jète sur moi, elle m'arrose d'un seul trait.

Humiliée, je l'accepte parce que c'est Caly, ce n'est que de l'eau. Ce n'est pas mon ex-mari qui, lui, m'avait aspergé devant notre fiston avec le tuyau d'arrosage. C'est Caly, c'est son envie, c'est dans le cadre d'un jeu SM, et pas dans l'enfer d'un mariage abusif.

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Plus tôt dans la soirée, au 9ème anniversaire des Goûters, elle m'avait fessée pour ensuite remonter mon shorty sur la raie de mes fesses, faisant tenir ma culotte en dentelle avec le noeud d’un ruban qu’elle avait sorti de son sac en y attachant une petite clochette. Avec des pinces, elle a fermé ma vulve.
"Vas te promener, qu'on entend la clochette pour savoir où tu es !" m’ordonna-t-elle.
Je me glisse parmi la foule. Pour le faire sonner, je me déhanche, lascive, les entrecuisses écartés, les pinces en évidence, je tortille les fesses.

Bien longtemps après, Caly me fait me pencher devant elle pour les enlever une à une très rapidement, ce fût pire qu'une épilation !

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Là, elle me retourne vers la croix et m'enroule avec du film rouge, elle me fait une jolie robe bustier, mes jambes écartées.
Je m'appuie sur la croix, je reconnais le rythme de ses martinets sur les épaules, le dos, les fesses.

J'ai déjà quelques marques de sa badine sur les fesses. Plus tôt aux Goûters, elle m'avait attachée à la croix également. Quelle idée d'avoir mis mes cuissardes, avec les talons si hauts — mes jambes étaient tellement écartées que mes chevilles tenaient à peine !
Caly montait en puissance avec sa badine quand j'ai été "sauvée" par la magnifique performance de Riccardo Wildties et Morgana Fata. Caly m'a détaché rapidement pour aller voir le show, et j'étais tremblante, transpirante, en nage...

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Caly me chauffe un peu le corps puis vient déchirer le film avec des petits trous.

Je sens de plus en plus son envie de m'arracher, de me mordre...  Son corps est filiforme et léger, aérien, mais son sadisme ressort avec précision: ses griffes qui tantalisent, ses morsures qui séduisent, son corps qui frôle le mien, le feu de ses cheveux qui me caresse.
Sa bouche arrache le plastique pour sortir mes anneaux, elle les tire en les mordillant…

"Mets-toi à quatre pattes", me demande t-elle, et je descends, mon cul tourné vers la salle.
Avec ses ongles, Caly arrache un bout de film au niveau de mon sexe pour m'exhiber.
Avec une pompe dit « suceur », elle aspire mon téton gauche, et la pression tire sur l'anneau.

Je vois la botte noire d'un homme qui vient lui demander s'il peut jouer  avec moi aussi et elle accepte.

Et vlan, des coups lourds de martinet tombent sur mes épaules. Je comprends que c'est Doug Dom.

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Plus tôt aux Goûters, Georgia Dom m'a proposé une séance de violet wand dans la salle gynéco.
C'était impressionnant pendant son show, et j'étais curieuse de le recevoir, l'ayant expérimenté juste une fois auparavant.
Allongée sur la table, dans la pénombre, l'embout "peigne" s'allumait comme un néon, et je voyais des éclairs sortir sur ma peau. Elle commence doucement pour tester. L'effet psychologique est intense, du suspens avant de ressentir l'électricité picoter comme des caresses piquantes. Elle parcourt mes seins, mon ventre, le wand descend plus bas...

Doug l'a accompagné, et au moment crucial à bien stimulé et fait ressortir mon clito pour que Georgia puisse bien appuyer le wand,  zzzziiiitttt zzzziiiitttt ! Je jouie.

Georgia m'a proposé ensuite que Doug me fasse du squirting, comme il est doué. Et oui, quelle technique !  Très rapidement, je giclais, ses doigts me stimulant d'une telle manière que ma fontaine aspergeait partout. Je criais fort, certaines personnes curieuses sont venues voir... et Doug a recommencé une deuxième fois !

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Je suis donc à quatre pattes, avec Caly qui me pose la pompe sur l'autre bout du sein, ensuite sur ma chatte. Doug me fesse avec force, de grandes claques qui me font gémir.  Caly s'amuse à insérer un plug dans ma chatte, le pistonnant, mes cheveux empoignés dans une de ses mains.

Oooh, c'est la première fois qu'elle me "pénètre", qu'elle m'ouvre...
Je suis sa salope devant les yeux de tout le monde !!

Toujours avec mes cheveux empoignés, elle me lève. Son bras autour de ma taille, elle me tient debout avec Doug qui glisse ses doigts dans ma chatte, il me pistonne rapidement, je gicle, je dégouline, ça coule le long de mes cuisses.

Avec joie, Caly arrache la robe. Je suis nue, vulnérable, mes cuisses luisantes de ma cyprine.

Caly s'assoie sur le banc, je me présente devant elle.
"Mes cuisses sont toutes mouillés" je murmure, avec un geste indiquant ma condition. Caly m'accorde une douche.

Ensuite, je reste nue, exposée et vulnérable.

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La nuit continue jusqu'à l'aube, avec des beaux kinbaku des autres convives, et des jeux avec des cordes.

Toujours si sexy et ludique, Caly se change. Elle revient habillée juste avec un legging en dentelle et ses tétons masqués par du scotch noir en X. Elle danse, elle s'amuse, sa beauté lumineuse.

Plus tard, Caly s'allonge sur moi, allongée dans un fauteuil. Doucement, je caresse sa peau, ses seins... Tendresse, elle m'accorde le droit...



Wednesday, April 03, 2013

Je sais

Je sais comment il rend heureux
le corps d'une femme,
la chaleur de son souffle,
la puissance de son coup de reins...
et je chante oh baby, baby,
fuck me yeah oh baby, baby !

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I know how he makes
a woman's body so happy,
with his warm breath,
and his powerful thrust...
and I sing oh baby, baby,
fuck me yeah oh baby, baby !