Wednesday, May 23, 2012

Dissolving into you

Upstairs, you secure my wrists in the straps at the top of the cross. This time, I'm naked, except for my shoes & stockings.
The snake lashes quickly, sometimes more powerfully... one in particular down my right side, others on my thighs. My skin is already sensitive from our first session in the boudoir, especially around my shoulders where you like to strike.

A pause. Choupinette has been watching. He comes to me, saying "belle resistance", and offers me a sip of his vodka. I suppose he thought I might need it ! I took a sip.
You ask him to tie the blindfold over my eyes, a friendly complicity.
And the snake starts again.

My small cries become whimpers as the heat increases. I don't know yet how to put words on your whipping style, but it doesn't matter, as I feel the emotion building up inside me, this circle of energy between us so intense.
And I feel like I'm melting inside, dissolving. You've captured my soul & it's succumbing. And that's why I cry... dissolving into you.

You stand behind me, your fingers penetrating me once again, bringing me to an orgasm that peaks in a silent cry.

Se fondre en toi

En haut, tu fixes mes poignets dans les menottes à chaque extreme de la croix. Cette fois-ci, je suis nue, juste mes chaussures et mes bas.
Le serpent fouette rapidement, parfois plus puissant… un coup en particulier en bas de mon côté droit, d'autres sur mes cuisses. Ma peau est déjà sensible après notre première session dans le boudoir, particulièrement autour de mes épaules où tu aimes frapper.

Une pause. Choupinette nous avait observé. Il vient à côté de moi, me disant « belle résistance », et il m'offre une gorgée de son vodka. Je suppose qu'il a pensé que je pourrais en avoir besoin ! J'ai pris une gorgée.
Tu lui demandes d'attacher le bandeau sur mes yeux, une complicité amicale.
Et les serpent recommence.

Mes petits cris deviennent des gémissements à mesure que la chaleur augmente. Je ne sais pas encore comment mettre des mots sur ton style de fouettage, mais peu importe, car je sens l'émotion qui s'accumule à l'intérieur de moi, cet cercle d'énergie entre nous qui est si intense.
Et j'ai l'impression de fondre à l'intérieur, de me dissoudre. Tu as capturé mon âme et elle succombe. Et c'est pourquoi je pleure… et je me fonds en toi.

Tu viens derrière moi, tes doigts me pénètre de nouveau, tu m'amènes à un orgasme qui s'éclate dans un cri silencieux.

Tuesday, May 22, 2012

In the boudoir




Upstairs in the boudoir, you position me on the chair in the corner. It's our first time playing together at Les Goûters, in this candle-lit chamber.
But I know this chair very well, and as I take my position, I feel a flash-back of being Chat Pute, in my red corset, but I'm no longer Chat Pute -so much has changed, evolved since then- I'm now Your /seXteen.

I take my position naturally, kneeling on the chair, my legs spread apart, my back slightly arched. I wait, feeling the wind of the martinet as it warms my skin, increasing in strength.
At times you touch me, gauging the warmth, and slipping an expert finger between my thighs, touching my moisture.

Then comes the snake.  I slide further down on the chair to arch my back, offering my ass... You whip rapidly, the heat mounts... And you ask me to look at you in the big baroque mirror which covers most of the wall.
I plunge into the sight of you, standing so tall and elegant, lit by the candles on the table, joli tableau XVIIIe. You raise the whip over your shoulder with style, I'm enthralled to watch you, yet I cringe in anticipation of the blow... three or four times... until you decide to cover my eyes with your black satin blindfold.
Your whip is like a single-tail, but ends with a length of strands, which impacts my skin in a more diffused way, despite the force of the blows.

Your rapid blows cover me, I'm floating in the sensation, when you tell me to rise. Still blindfolded, you turn me around, facing the small crowd of people watching us, that I know & can feel are there.
Blindfolded, showing my piercings for the first time, exhibited by you, as you hold me, your arm around my waist, as your other hand slips its fingers into my pussy, exciting me, finding that spot ! Your fingers rubbing so quickly inside me, as you say "Give it to me, give it all to me !"
And my cyprine builds up, I'm on the edge of release, I can feel it coming until my liquid spills over, squirting. "Ahhh, non," I moan in full public orgasm, your fingers pumping furiously, my pussy making loud wet sounds as the juice flows out, dripping & flowing down the inside of my thigh.
The violence of orgasm (in public !), my total submission, emission... I'm your exposed Female, exhibited by you.

Did you taste my suave cyprine on your fingers, Maître ?

You take me in your arms, I melt into them, as my emotion flows into yours...

You decide to keep me blindfolded as you guide me downstairs, seating me on a stool next to you, as I slowly come down from the intensity.

*
photo © Tous droits reservés Les Goûters du Divin Marquis

Dans le boudoir / VF


Dans le boudoir à l'étage, Tu me positionnes sur la chaise dans le coin. C'est notre première fois à jouer ensemble aux Goûters, dans cette pièce allumée à la bougie.
Mais je connais cette chaise très bien, et lorsque je prends ma position, je sens un retour en arrière d'être Chat Pute, dans mon corset rouge, mais je ne suis plus Chat Pute —tellement de choses ont changées, tellement de choses ont évoluées— je suis désormais Ta /seXteen.

Je prends ma position naturellement, me mettant à genoux sur la chaise, mes jambes écartées, mon dos légèrement cambré. J'attends, sentant le vent du martinet lorsqu'il chauffe ma peau, lorsqu'il augmente en force.
Parfois tu me touches, mesurant la chaleur, et glissant un doigt expert entre mes cuisses, touchant mon humidité.

Vient alors le serpent.  Je glisse plus bas sur la chaise pour me cambrer plus, t'offrant mes fesses… Tu me fouettes rapidement, la chaleur monte… Et tu me demandes de te regarder dans le grand miroir baroque qui couvre presque tout le mur.
Je me plonge dans ton reflet, tu te tiens si grand et élégant, allumé par les bougies sur la table, joli tableau XVIIIe. Tu soulèves le fouet au-dessus de ton épaule avec du style, je suis fascinée à t'observer, pourtant je fais une grimace en anticipation de chaque coup… trois ou quatre fois…jusqu'à ce que tu décides de couvrir mes yeux avec ton bandeau en satin noir.
Ton fouet est comme un single-tail, mais se termine au bout avec des lanières, qui touchent ma peau d'une manière plus diffuse, en dépit de la force des coups.

Tes coups rapides me couvrent, je flotte dans la sensation, quand tu me dis de me lever. Les yeux toujours bandés, tu me retournes, que je sois face à la petite foule des personnes qui nous observe — leur présence je le sais et je peux les sentir.
Les yeux bandés, montrant mes piercings pour la première fois, exhibée par toi, tu me tiens debout, ton bras autour de ma taille, tandis que ton autre main glisse ses doigts dans ma chatte, m'excitant, trouvant cette endroit ! Tes doigts frottent tellement rapidement à l'intérieur de moi, pendant que tu me chuchotes « Donnes-le moi, donnes moi tout ! »
Et mon cyprine s'accumule, je suis au bord, je peux le sentir venir jusqu'à ce que mon liquide déborde, giclant. « Ahhh, non, » je gémis dans mon orgasme entièrement public, tes doigts pompant furieusement, ma chatte fait les bruits forts et humides lorsque le jus sort, les gouttes coulant à l'intérieur de ma cuisse.
La violence de l'orgasme (en public !), ma soumission totale, l'émission… Je suis ta Femelle, exposée et exhibée par toi.

As-tu goûté mon cyprine suave sur tes doigts, Maître ?

Tu me prends dans des tes bras, j'y fond, car mon émotion coule dans le tien…

Tu décides de me maintenir les yeux bandés lorsque tu me guides en bas, m'asseyant sur un tabouret à côté de toi, car je descends lentement de l'intensité.

*
photo © Tous droits reservés Les Goûters du Divin Marquis

Les liaisons D’Ange, Heureuses (par D'Ange)


3 mois !
3 mois tout juste se sont écoulés depuis notre première rencontre.

Et j’y songe alors que cela fait 3 minutes que je te flagelle pour la première fois dans ce haut lieu du SM parisien.

3 mois, et déjà la première sortie, la première exhibition de ce que tu es, de que je suis, et de ce que nous sommes l’un avec l’autre, liés, reliés et enchaînés déjà, au bout de 3 minutes, à cette folie qui est en nous.
Je te donne du plaisir en te « fouettant », oui, en te « fouettant », et ça me rend dingue ; qui peut le croire ?

Mais nous n’en sommes pas encore au fouet.
J’ai poussé le fauteuil Louis Philippe dans un coin de la pièce, sombre, et trop petite à mon goût, malheureusement. Je suis grand, j’ai de grands bras, de grands gestes et j’aime à tourner et « marauder » autour de mon « repas ».
Grrr … ces caves voûtées, c’est joli, mais … bon : je m’adapterai.
Sur le secrétaire, à droite : 2 bougies, la roue à pic (que je n’utiliserai pas finalement), le bandeau et le fouet.

Tu es agenouillée sur le fauteuil, tes mains sur le dossier et les yeux fermés ; je le sais, je te connais, déjà en attente du « voyage » dès les premières gouttes de pluie ; la pluie brûlante du martinet et de ses lanières, depuis 3 minutes, et avec lequel je ne fais que t’effleurer pour l’instant.

Je te regarde … les fesses et les épaules nues ; entre les deux ton magnifique corset rouge et noir, serré, si serré sur ta taille. Tes fesses en jaillissent, sensuelles, magiques, même sans plug aujourd’hui (variations du plaisir : dès fois avec, des fois sans …comme il plaira à mon D/)
Oh oui, je vois ton cul qui frémit, qui vibre. Je le vois qui se décrispe, qui se relâche, qui « accepte » d’avance la punition à venir, qui la demande même, alors que déjà, au bout de 3 minutes, cela devrait commencer à te faire mal, bordel !
Tu es incroyable !

La "pluie" s’intensifie, et je me transforme, animal.
Je te le dis souvent, je radote même, mais c’est comme ça que je le vis, le BDSexM : plus une seule pensée cohérente, les yeux, les oreilles, les mains, le sexe et tout le reste de mon corps focalisés sur toi, ma proie.

Le martinet tombe, revient, encore et encore ; ta vulve luit, je la vois : là aussi la pluie commence.

Je les vois aussi, les autres, le public qui nous regarde. Je les sais là, je les sens là ; ça m’excite … et je les oublie tout à la fois.

Etrange paradoxe : seul avec toi dans cette drôle de façon de faire l’amour, même au milieu de la foule des ombres qui se pressent aux ouvertures de la pièce (les deux fenêtres et la porte, derrière moi) ; mais aussi devant et avec eux, me délectant dans ma fierté de mâle qui montre son objet, sexuel, sa chose ; car tu n’es plus que cela maintenant, ma chose.
Je te demanderais de sucer tous les hommes, de lécher toutes les femmes, je te demanderais pire … que tu le ferais, car déjà … ton corps, tes pensées, tes gestes ne t’appartiennent plus. Tu te laisses guider par moi, confiante entièrement dans mes bons (j’espère) choix pour nos jeux de ce soir.
Pourtant tu ne suceras et lécheras personne ce soir, je n’ai pas cela en tête ; mais une autre fois, qui sait ??? – sourire …

Tu gémis, tes épaules ondulent : c’est la pluie, la grêle maintenant, la tempête et le vent … le vent du martinet qui tourne en moulinet et tombe de plus en plus vite. Tu cries, un peu, tu te tords, beaucoup, et j'orgasme presque de t’entendre.

Derrière-moi, dans le public quelqu’un dit : « On sent le vent jusqu’ici ! »
Je m’arrête et me retourne, joueur et provoquant, et répond dans un sourire : « Qui en veut ? »
Un homme s’avance, les yeux brillants et fous au moins autant que les miens, je pense, et tends la main pour prendre le martinet, pensant pouvoir te flageller à ma place. Je lui dis son erreur, ainsi qu’aux autres : « Non, non, je voulais dire : Qui veut sentir le vent sur lui ? Qui en veut ? …. du martinet ? »

Pas de réponse … sourires de connivence – les ombres sont maintenant nos complices ; j’adore …
Alors je me retourne, m’approche de toi et pose doucement ma main sur ton dos (tu pleures) tes fesses écarlates (tu soupires) et te pénètre / te « plug » d’un doigt (tu gémis).

Je prends le fouet à présent, et te demande de relever la tête et de me regarder, les yeux dans les yeux, grâce au miroir devant toi.
Je me place en position, de profil par rapport à toi, le fouet tendu à l’extrême derrière ma nuque entre mes deux mains, de la poignée à la pointe, souvenir de mes jeunes années de compétition de tir à l’arc … je ris : si j’avais su que cela me resservirait un jour !!!

Tu me regardes, je te regarde, et j’attends. J’attends ton signal, tes yeux, j’attends le bon moment, que tu choisiras. Je te sens te préparer, respirer ... puis sourire.
Alors la flèche part, immédiate … claque, et se fiche … au milieu de ton dos, entre tes omoplates.
Pas un bruit, mais j’entends ton cri … à l’intérieur.

J’arme de nouveau, et je frappe. Tes yeux vacillent mais tiennent bon, toujours fichés dans les miens.
Je recommence pendant qu’en toi, tu « fonds », tu tombes, t’accrochant amoureusement des yeux à mon regard. Tout se relâche en toi, plus de douleur, juste cette jouissance en devenir, qui monte, puissante ; et cet amour que tu me donnes, car c’est MOI, car c’est TOI, car c’est NOUS. Tes larmes coulent, et tu souris ; mais comment est-ce possible ? Ca me rend dingue, dingue de toi, il n’y a pas d’autre mots.

Je fais une pause, juste le temps de te mettre le bandeau car la fin est proche.
Le temps s’arrête, 3 secondes, le temps d’une pensée, et je mesure la chance que j’ai alors que fais le nœud, regardant ton visage, de profil, tes narines dilatées et tes lèvres entrouvertes : 3 mois à peine que l’on se connaît, et tout s’est si bien passé entre nous … la connaissance, la découverte, les confidences, les anneaux que je t’ai fait poser sur les seins, symboliques de ton abandon, de ton offrande, et de ma possession.

3 secondes … et puis je reprends : après la pluie, la grêle puis la tempête : les éclairs qui tombent et te coupent littéralement en deux, de haut en bas. Tu transpires, tu te tords, tu respires, bruyamment, tu gémis, tu cries …
L’électricité parcourt tout ton corps, ta peau, monte et descend, suivant les impacts du fouet : l’épaule, la fesse, ton sexe et ton pubis quand je te fouette par en dessous, entre les cuisses …

Et puis : ultime délire qui me prend, je me rappelle « les autres » derrière.
Alors je jette violemment le fouet sur le secrétaire, qui renverse une bougie … mais qu’importe.
Je t'empoigne, te fais te lever, te retourner, droite, debout et jambes écartées, face à eux, et je te pénètre de mes doigts brusquement et d’un coup, mais sans douleur : tu dégoulines tant d’envie et de liqueur.
Je les active en toi, rapidement dès le départ, puis de plus en plus vite, sur le point G, le point Gicle ….

Tu ne le sais pas mais un homme s’approche, qui vient regarder de plus près.
C’est simple : s’il te touche, je l’assomme ; et tant pis pour ce qu'il me reste d’homme civilisé et partageur (libertin un jour, libertin toujours - sourire) mais il ne bouge pas, accroupi, et se repaît juste du « spectacle » de ma main d’un peu plus près.

D’autres entrent, et s’approchent, hommes et femmes, dans la pièce étroite et nous entourent mais tu ne les verrais pas, même sans bandeau, car tout d’un coup tu jouis, tu « gicles » comme tu dis souvent en parlant de ta fontaine.
Tes doigts s'accrochent violemment à mes cheveux, mais je ne dis rien, ne sens rien, ou presque.
Au contraire cela m'enivre à tel point, que j'accélère encore ma main, plus vite, plus fort, que je te "baise" ainsi sans plus aucune retenue, pareil que si c'était ma queue.

Mes cheveux, ma main, tes cris et la foule qui nous entoure …
Oui, tu as les yeux bandés et tu ne sais pas cette foule toute proche, qui se repaît de toi, de la vision que tu leur donnes ; mais tu es quand même morte de honte (chacun ses pudeurs) en sentant le liquide se déverser le long de tes cuisses et jusque dans tes chaussures malgré toi ; malgré les bruits incongrus et obscènes que font mes doigts au milieu de ta fontaine, te « pistonnant » de bas en haut ; malgré tes « Oh, Nooooo ! » de californienne ; malgré que tu tombes mais que des bras inconnus te retiennent par derrière, que tes jambes flageolent, que tu t’épileptises sous les orgasmes à répétition que je te donne et qui me font jouir tout autant que toi.

3 minutes !
3 longues minutes, il me semble, de jouissance pure, pour toi comme pour moi !

Alors que cela ne fait que 3 mois …

Bon anniversaire, ma /seXteen.

* 
photo © DR

Tuesday, May 01, 2012