Monday, December 23, 2013

Un bonheur dangereux







...
Mais de loin préférer encore un bonheur dangereux
C'est en allant trop loin que l'on avance un peu
Mais enfin rechercher un bonheur dangereux
C'est en plongeant trop bas que l'on s'élève un peu

la la la la la




Un bonheur dangereux, par Étienne Daho
photo © L'eXquise Espionne, 2013

Wednesday, October 09, 2013

Saturday, October 05, 2013

Mixed Bond Band 4

Nicolas, la précision & l'intention de ses cordes, les pauses, l'appui, oui j'aime cette contrainte serrée, ses cordes fluides.
Son bras qui s'appuie fort sur ma gorge, qui m'étrangle, la lumière blanc qui nous éclaire scintille, je vois des étoiles.
Douce descente par terre, sa présence contre moi lorsqu'il m'attache avec plus de contrainte, une jambe croisée devant, une corde entre le gros orteil... Des cordes qui viennent compresser mon ventre, qui montent pour arrêter ma respiration, le contrôler.
Lorex me surveille de loin.

Puis, sa main qui prend l'autre pied, non pas pour l'attacher, mais pour me tester...
Sa pouce s'appuie sur la plante de mon pied, sur les points de réflexologie. Est-ce qu'il veut me faire du bien, que je relâche des endroits qu'il a pu ressentir résistants dans mon corps ?
Sa pouce s'appuie avec de plus en plus d'insistance sur des différentes points, certains bien plus douloureux que d'autres. Je me mords les lèvres pour ne pas gémir trop facilement, je respecte le chemin du silence imposée par Aloysse... mais certains points me font réellement gémir, et les sons résonnent dans la pièce, audibles malgré la musique techno.
Satisfait, il s'arrête, et me détache doucement. Je descends du voyage, j'ouvre mes yeux...
"Je crois que t'es masochiste", il murmure.
"Ahhh, ça ! Je le sais que je suis masochiste !!"
Et il me réponde "Et moi, je découvre que t'es masochiste !"

///
Vers la fin de la soirée, Lorex  m'appelle avec son regarde de venir le rejoindre à côté de la cage. Comme j'étais en train de grignoter un petit barre aux céréales, je lui offre un bout.
"T'en as d'autres ?" me demande-il, et lorsque je me retourne pour chercher dans mon sac posé sur la cage, il attrape mes mains.
Sourire de complicité, le prédateur fonce.

Ses cordes m'enlacent, il me retourne, ses cordes intentionnés qui deviennent plus incisives, qui serrent quand il les tire.
Encore mon coude enroulé et plié en arrière, à la limite de mon possible... Et avec des gestes d'encordage fluide, je suis sa captive.
Une corde se file dans ma bouche, autour de ma tête pour revenir sur un œil fermé. Pression et je vois des formes géométriques qui morphent, liquides. Des rectangles verticaux en gris avec des contours épaisses en noir avec une touche de blanc, des papiers peints un peu 70s mais fluides... comme un acid flashback lumineux.
Je me plonge dedans, j'adore ces visions ! Vers la droit, une forme apparaît, brillant, blanc.
La pression est enlevée. Du coup je vois les motifs dans leurs couleurs négatives... plus estompées.

Je suis ailleurs, Lorex joue avec moi... il me fait glisser au sol, encore une corde serré dans ma bouche, sur l'œil... des visions, lumières bleues vives, douce feux d'artifices.
Il me tient contre lui, pour que je reviens doucement, lui murmurant mes visions.

///
Retour aux cordes après une pause de 2.5 mois... oui, j'aime toujours et j'apprécie d'autant plus l'évolution de l'année dernière.
Je suis là, présente, et je ressens tout : le glissement sensuel des cordes, leur incision dans ma chair parfois, le voyage ailleurs que mon attacheur m'offre, le voyage ensemble.

Monday, July 22, 2013

Retour à Paris


En partance, nous étions si tristes de se quitter après cet bel weekend, que j'ai dit "à tout à l'heure" pour adoucir le départ. Il nous manquait déjà, Lorex.

Sur la route, je pensais à d'autres moments du weekend, notamment nos jeux avec le néon wand le dimanche soir.
Sur mes tétons d'abord, qui étaient encore si sensibles qu'Aloysse m'a demandé de choisir un autre endroit.

"Sur les fesses", je lui ai répondu, sachant que si je ne disais rien, elle choisira pour moi, en pire.

"Hmmm, ça pourra être intéressant", et elle commençait à passer le wand sur mes fesses, avant de me faire pencher en avant pour le passer sur la raie de mes fesses, et même plus bas sur mon sexe. La chaleur électrique des picotements me stimulait...

Lorex a pris le relais. Lorex me fait prendre la main de Marc pour faire passer le courant à travers lui lors qu'il recevait le wand. La charge électrique n'était pas très fort.
Du coup, avec une étincelle dans ses yeux, il a pris ma tête sous son bras. J'aime sentir sa main qui tient ma tête par le menton, sur le mâchoire.
Il passait le wand très près sur les bords de mes narines, de mes lèvres, ça m'a piqué, ça me brûlait. Des visions, des fantasmes d'être tenue par un scientiste fou, je crois que j'ai encore du chemin à faire pour lâcher cette tension psychologique, comme je pense que je pourrai supporter plus.

///
Nous faisons une pause déjeuner rapide sur l'autoroute. Aloysse me confie en secrète une mission de la part de Lorex, que je dois agir pour lui.
Marc aime les marques, mais à force, sa peau est devenue épaisse. Souvent les marques vives du fouet, etc, disparaissent trop vite le lendemain.
Lors de la soirée de la cérémonie, Lorex m'a montré une matraque dans son sac, me disant que c'était pour Marc. J'ai vaguement vu plus tard que Lorex lui tapait sur les cuisses.
Le lendemain, lors de notre promenade touristique en bateau sur le lac d'Annecy, Lorex m'a demandé subitement de taper sur les cuisses de Marc.
Je ne comprenais pas trop pourquoi, je l'ai fait doucement avec mes poings. Malgré les gens autour de nous, il m'encourageait de le refaire encore, et plus fort.
Le soir, avant de jouer avec le wand, quand Marc est entré dans la pièce, nu, j'ai vu les bleus qui couvraient ses cuisses. J'ai poussé un cri d'étonnement.
Lorex m'a demandé de lui taper de nouveau, sur les bleus. J'avais du mal, mais j'ai compris que c'était pour faire raviver la douleur, et que Marc aimait cela.

Donc, lors de la pause quand Marc s'est absenté, Aloysse m'a confié ma mission : de lui taper sur les cuisses de la part de Lorex. Nous décidons de le faire en rentrent dans la voiture.

Aloysse demande à Marc de s'assoir avec moi sur la siège arrière, et elle appelait Lorex.
Elle a passé le portable à Marc, lui disant que Lorex avait quelque chose à lui dire. C’était le signale que je lui tape sur ses cuisses.
Cette fois-ci, j'ai réussi à taper plus fort et plus longtemps vers l'intérieure de ses cuisses, et Marc a hurlé de douleur tandis que Lorex l'écoutait.
Aloysse était satisfaite elle aussi de cette mission accomplie, et Marc à pris le volant vers Paris.

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Je suis encore émue par tout ce que j'ai vécu pendant ce weekend, les perceptions, les émotions... les liens qui se tissent de plus en plus fort entre nous.
Je remercie de tout cœur Aloysse et Lorex d'avoir organisé ce weekend ensemble avec Marc, et aussi pour l'évolution que j'éprouve avec eux tout au long de cette année.


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photo © DR, via tumblr

Saturday, July 20, 2013

La cérémonie de l'introduction de Marc


Nous arrivons à Chambéry au Secret Donjon, pour la soirée prévue par Lorex et Aloysse : la cérémonie de l'introduction de Marc.

J’avais apporté le collier fait par les Anges Déchues que j’avais gagné lors du tombola au 400e des Goûters. Je ne l’avais jamais porté, comme je voyais mal me le viser moi-même — ça n’aurait pas eu du sens. 
À genoux devant eux, Aloysse le place, Lorex le vice... un petit rituel pour la première fois entre nous trois, je suis la soumise de leur couple.

Aloysse commence avec moi, agenouillée sur le prie-dieu : des fessées, des martinets, des floggers en lanières de latex, son fouet, ses ongles sur mes seins. Je fais de mon mieux de ne pas gémir, je me mords le lèvre, ses coups diverses me réchauffent, j’adore !
Ensuite, Lorex prend le relais, et je place la manche de la laisse entre mes dents lorsqu'il me pince les seins, pour ne pas crier. Lui aussi s’occupe de moi, en changeant parfois des instruments avec Aloysse qui s’occupe de Marc à côté de nous.
Je lève ma tête, je me vois dans le miroir en face de moi, j’attrape le regarde de Lorex, une sourire se dessine malgré la laisse entre mes lèvres, et je me demande s’il faut le regarder ou pas, si j’ai le droit ou pas, et je baisse mes yeux.

Aloysse me promène, ma jupe en latex encore soulevé pour exposer ma chatte et mes fesses (" Qui t'as demandé de le descendre ??”, m'a t'elle dit après la séance quand je l'ai remise en place).
Nous allons vers la terrasse, elle traverse la porte et elle m'arrête avec la laisse qu'elle tient un peu court, qu'elle tire en bas, telle qu'on fera avec un cheval — c’est une femme équestre. Je m'arrête nette, un pied sur le seuil, un peu en déséquilibre. Je place mes mains derrière le dos, je sais qu'elle a envie de me dresser.

Elle cause avec le Marquis et sa copine, et quand je peux, je descends la marche pour me mettre à ses cotés.

"princesse est notre soumise," elle me présente au Marquis. "Elle est une comédienne, une tricheuse, une cafteuse..."

Je sens l'excitation dans le regarde des autres, que je ressens parfois lors d'une présentation. Et je prends encore plus conscience de ma condition.
C'est le Marquis qui fera la cérémonie de Marc, lui re-percer ses tétons et son Prince Albert.

Aloysse lui montre mes tétons, en lui disant qu'elle me faisait de découvrir des nouvelles sensations.
"Tu ne lui ai pas répondu à sa question", me reproche Aloysse, mais je ne l'avais pas entendu.
Il m'avait demandé depuis combien du temps j'avais les tétons percés.
"Un peu plus d'un an.  J'ai commencé avec 2,4 et ils sont maintenant à 3,2" je lui explique.
"Ah, il existe des barbells longs pour traverser les deux tétons et pour réunir les seins !”
Le Marquis lance cette idée qui m'entoure comme un parfum... cette idée qui se manifestera un jour, j'en suis sûre !
Lorex se joint à nous, et il demande si les poids pourront être posés sur le barbell en plus.
Gloups ! J'essaie d'imaginer la scène, les sensations que j’aurai quand on enlèvera mes anneaux pour les remplacer avec cet long barbell… mes seins, mes tétons rapprochés, le jeu que nous pouvons en faire... L'idée m'excite, et m'inquiète à la fois, de ressentir cette contrainte imposée par mes Maîtres. Et puis, pendant combien du temps porterai-je ce barbell ? Juste pour la séance ? Ou bien plusieurs jours, voir plus ??
L'idée m'entoure comme un parfum que chacun hume, dans l'imaginaire des possibles !!

///

"Viens, nous ferons un jeu— pas les jeux libertins qu'on abhorre, sinon nous t'aurons déjà sauté dessous"...

Lorex s’assois dans un des grandes fauteuils noirs et impériaux et
il me place devant lui, à genoux, et il enfile des gants en latex, en me demandant à quoi cela pourra servir. Une exploration d’une de mes orifices me semble évident : de ma bouche, ma chatte, peut-être.

Lorex commence par ouvrir mes lèvres doucement, et il insère une doigt dans ma bouche qui s’ouvre.
Aurai-je assez de salive pour mouiller ces doigts qui explorent ma bouche, qui s'insèrent de plus en plus, qui descendent dans ma gorge ?
Le goût si particulier au latex, j’imagine les gants parfumées à la fraise comme des préservatifs… il tire mes cheveux pour incliner ma tête en arrière, je m’offre… il me touche, il encercle mon clito avec son doigt pour voir si je mouille, c’est humide.
Il me retourne contre lui, enlevant le collier finalement qui m'étrangle un peu pour ce jeu de breath control. Sa main sur mon menton, qui me tient, avant de pincer mon nez avec l’autre. Je retiens mon souffle, j’expire quand je n’en peux plus, entre les interstices des ces doigts… besoin de progresser, de mieux suivre le rythme… je plane.

En même temps, il surveille Marc qui est allongé sur une table, en train de recevoir un maximum de bougies sur son dos. Même je crois qu’il s’est retourné…

Devant nous, Aloysse est en train de faire une suspension à une fille. Lorex me laisse pour s’occuper de Marc, et je reste assise dans ma petite nuage.


///
Plus tard, je m'assois sur la table qui a servie pour les bougies, et des bouts de cire sont collés à ma jupe en latex !
Lorex me prend, me penche en avant pour me fesser, je m'accroche à ses longues jambes. Aloysse me prend aussi autour de la taille et ils me fessent à tour de rôle, très fort, pour faire partir les bouts du cire.

Ensuite, Aloysse se place devant moi, pour me pincer les tétons, mais je n'en peux plus, ils sont en feu et je les protègent en croisant les bras, en me penchant devant.
"Non, pas ça, ils sont en feu !"
"Alors, proposes-moi un autre endroit !," me dit elle, mais je ne sais pas trop quoi répondre.
"Si tu ne me réponds pas, tu vas le regretter, ça sera encore pire !"

Avec son genou, elle ouvre mes cuisses avec force. Ses ongles tirent sur mes lèvres, cherchent à pincer la peu fine du capuchon... Je me souviens de M, il y a longtemps, quand il me pinçait comme ça... Et puis, je me mords les lèvres pour ne pas crier, alors que j'ai très mal.

///
La petite pièce avec le sling est réservée pour la cérémonie
de l'introduction deMarc. L’heure est venue, Aloysse et Lorex y sont, et Aloysse m'appelle pour les rejoindre.

Je me mets à genoux à leur pieds devant eux. Marc est déjà installé dans le sling, le Marquis a déjà percé ses tétons, une trainée de sang est étalée sur sa poitrine.
Marc me regarde avec ses grands yeux. Quand le Marquis installe les anneaux, je regarde entre me doigts, ce qui fait sourire Marc. Il se crispe mais il ne gémisse pas.
Ensuite, la préparation pour le Prince Albert. Les gestes du Marquis sont rapides et précises. Il nettoie l'orifice avec une sonde, je crois, avant de le percer de nouveau.

Marc se crispe dans le sling, son regarde vers le ciel.
"Il est en extase !", Aloysse exclame.
Et elle laisse planer l'idée pour moi, les grands lèvres percés, mmmm, le capuchon, mmmm ... Et je sais qu’un jour cela m'arrivera aussi, c’est fort possible.

Marc émerge radieux de sa cérémonie avec les pansements posés sur ses nouveaux piercings. Nos Maîtres sont fières de lui.
Je pense aux choc des piercings, de mes réactions, et comment ça pourra être pour moi, une telle cérémonie à un autre moment, surtout si le silence m'est imposé.

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Un joli moment de fin de soirée attachée en semi-suspension par Lorex, une corde entre mes cuisses, des petits vibros placés sous les cordes sur les tétons, qui stimulent les anneaux. C’est délicieux, c’était une soirée exceptionnelle, rempli d’émotions et de sensations forts. Je voyage, et quand Lorex me libère, je m’installe dans une fauteuil confortable, regardant les jeux autour de moi, jusqu’à m’endormir malgré moi.




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photo © DR, via Pinterest

Friday, July 19, 2013

Le silence


Aloysse plante ses ongles dans mes tétons déjà bien travaillés et sensibles.
À genoux devant elle, je lui dis "non!" en lui attrapant ses deux mains avec les miennes, comme si je pouvais les ôter de mes seins.
"Si tu continues, je vais pincer encore plus fort !" et je gémisse encore, ses ongles qui mettent mes tétons en feu.
La douleur : érotique ou pas ??

"Mets tes mains derrière ton dos", elle m'ordonne, insistant plusieurs fois, mais la tension est si fort entre nos mains, comme aimantées, que je n'arrive pas à me relâcher, malgré la douleur de ses ongles enfoncées dans mes tétons.
Le moment de tension se relâche, et j'arrive l'obéir, mettant mes mains au creux de mon dos.
Elle joue avec les anneaux, les tirant en les glissant avec ses doigts ("faut que ça sert à quelque chose", elle remarque), et je gémisse.

Aloysse m'impose le silence.
Je dois me maîtriser, lâcher mes gémissements, mes petits cris, mes petits regards tel Gwendoline.

"Parfois, j'ai envie de te crucifier", me dit-elle, plaçant sa main ouverte sur mon diaphragme, au croisement de mon chakra de cœur et le plexus solaire. Ses ongles me griffent, comme si elle arrachait mon cœur.
"Tu seras ma mort", je lui répond.
"Ta renaissance ! J'ai envie de te voir te répandre. "
Envie que je dégouline, que mes larmes coulent, mais dans le silence...

Et je suis si émue par ce qu'elle me dit, cette perception dans tous les sens du mot. Émue devant ce chemin qu'elle trace devant moi, le travail que j'ai à faire.
"Et je crois que ce n'est pas par hasard que ça vient maintenant. "

"Je suis ton miroir”. Elle me fait une démonstration de mes cris, mes grimaces, miaou miaou... Et elle aime aussi me tenir comme ça, devant cette évidence que j'ignorais, ma comédie. À l'idée de cette progression, de l’effet de sa dominance, elle se lèche les babines, se délectant à l'idée, smack smack, quelque bises impertinentes, miaou miaou...
Pas de la manipulation, mais une prise de conscience auquel je n’échapperai pas.

"Parfois, le meilleur façon de se cacher, c'est d'être en évidence."

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Avec Lorex, ce jeu masculin/féminin existe dans le petit regarde que je lui lance malgré moi. Et il me puni pour ce regarde en attrapant mes tétons, les pinçant fort en les tournant.

"Tu fais ça souvent, non?" remarque Aloysse. "Et ça marche bien avec les autres ?"
"Oui", je l'admets avec un petit sourire.

Debout, Aloysse me fouette avec son single tail. Le feu des morsures, ma peau si sensible, j'ai un peu perdu l'habitude du fouet, mais ce feu se répand en moi, les traces sur mon dos en feu d'artifice
Fouetté ensuite par Lorex avec le martinet en latex, allongée par terre sur le dos, les jambes écartés, sur mon sexe... J'aime ce feu qui me stimule, qui me réveille.

Marc est à quatre pattes à côté de moi, Aloysse le fouette fort. Nous vivons notre soumission côte à cote, nos chemins sont différentes, nos Maîtres aiment jouer avec nous ensemble, à tour de rôle.
Avec Marc, nous ne parlons pas trop, mais petit à petit une complicité du regard s'installe entre nous.

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Plus tard, avant de m'endormir, je pense à cette direction annoncée : le silence.
Oui, je dois puiser en moi pour chercher la racine de cette comédie apparente, que je joue inconsciemment, cette deuxième peau...
Et de ma soumission avec Aloysse et Lorex, selon leur définition et leurs envies.


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Sweet Gwendoline © John Willie

Sur la route


Nous sommes parties à l'aube, Aloysse au volant, dans la voiture de Marc.
Comme j'ai très peu dormi, je me suis rendormie sur le siège arrière, dès que nous étions sur l'autoroute.

Après une pause café, c'était le tour à Marc de conduire.
Aloysse est au taquet pour le diriger, comme Marc n'utilise pas les vitesses pour ralentir. Et elle lui donne tellement d'instructions que je lui dis qu'elle pourra devenir Instructeur des cours de conduite !

Nous arrivons enfin près d'Annecy, chez Lorex. Après une pause, nous partons pour faire un tour en ville. Marc reprend le volant, mais il conduit tellement mal que Lorex lui donne des instructions aussi, fait comme ci, fait comme ça, les mains placés à 10h10 !!
Puis Lorex l'arrête sur le bord de la route pour prendre le volant lui-même.
"Vous êtes faites pour être ensemble, vous avez la même nature !", je remarque à Aloysse.

En rentrant après un agréable visite à Annecy, c'est la douche froide style bidasse pour Marc, à genoux sur l'herbe.
Lorex lui demande des démonstrations de conduite, en lui lançant des seaux d'eau froid.  Aloysse et moi se plient de rire quand Marc croise ses bras pour indiquer 10h10 !!

Pour réchauffer Marc, un peu de la bougie sur le tapis en vinyle. Et puis, penses-tu que je m'y échapperai si facilement ??
J'enlève ma robe de ville pour me mettre tête bêche sur le tapis avec Marc. Nos maîtres nous tournent autour avec des bougies à la main, la pluie de cire tombent... Nous sommes couverts avec les gouttes de cire, j’aime quand ça tombe sur ma chatte… je me tord, en gémissant.

"princesse..." la voix d'Aloysse me reprend quand je gémisse de trop.

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© Candles by Aloysse & Lorex. Pic by Aloysse.









Saturday, June 22, 2013

Beautiful Bitch


/// Soirée La vente aux esclaves à C&C.
Aloysse avait envie de sortir. C'est la première fois que nous sortons ensemble sans Lorex, qui était loin de Paris. Lorex nous manquait par sa distance, mais nous avons sentie sa présence et son énergie avec nous. Et son regard qui me surveillait.
Aloysse est toute belle dans son catsuit avec un corset. Nous nous installons dans un coin près de l'escalier, en attendant que les gens arrivent.

"Aimeras-tu être vendue", elle me demande. Mais oui, ça me fera plaisir, je lui réponds. En nous décidons que je serai vendue pour une bonne fessée.
Nous faisons l'inventaire des jouets que j'ai pris avec moi dans mon sac. J'avais déjà mis mon collier et les menottes avant qu'elle arrive.

"Donnes-moi la laisse", elle me réclame, et je le sors tel un serpent de mon sac, un peu maladroitement, la chaîne qui danse un peu partout. Je le lui offre.
"Non, tu peux faire mieux que ça", elle me reproche.
Je le place entre mes mains pour lui offrir.
"Mieux que ça", elle insiste, pour que je capte.
Je me mets à genoux devant elle, la manche en cuir de la laisse dans ma bouche, et je lui offre la mousqueton de la chaîne.
Satisfaite, elle attache la laisse à mon collier, et elle prend la manche dans sa main.

Elle me parle de moi, sur les choses que je ne dois pas faire, de ce qui a été révélé lors de nos autres séances, car je la représente en tant que sa soumise aux yeux des autres.
"Je ne dois pas jouer la comédie..." je commence.
"Et quoi d'autre ?"
"Ne pas tricher, Maîtresse..."
"Et..."
"Ne pas sourire, Maîtresse"
Elle me rappelle la présentation que j'avais fait lors de la danse des salopes.
"Souviens-toi sur quoi tu as dansé ?"
"Oui, c'était Juliette Greco, Déshabillez-moi"
Et donc, ma présentation lors de la vente devrait être à la hauteur, elle me veut en "Beautiful Bitch".

Un autre couple est assis près de nous, et ils prennent plaisir à nous regarder. Le salon commence à se remplir.

Et elle remarque que mes genoux et mes cuisses sont serrés... Que cela m'excite, qu'elle me connaît par cœur.
"Ouvres-tes cuisses" elle m'ordonne, "cambre-toi, les mains dans le dos"
"Oui, Maîtresse", je lui réponds en prenant la posture.

Sa main descende vers mon sein, ses doigts prennent mon téton, en le découvrant de mon gilet, ses ongles si aiguisés le pincent, les points qui s'enfoncent... Je gémisse, elle ne veut pas entendre du bruit, elle veut que je me maîtrise, mais c'est impossible.
"Si tu me fais tes yeux de chienne épleurée, ça me donne juste envie de faire pire", et oui, elle enfonce ses ongles encore plus dans le bout de mes seins !!

Gloups ! Quelle idée de me retrouver à genoux devant elle, qui ne m'épargne rien... et qui sait très bien que c'est ce que je recherche....
À défaut d'une bâillon, elle place la manche en cuir de la laisse entre mes dents. Je la morde pour ne pas crier, alors que les larmes remplissent mes yeux.

Quand elle est satisfaite, elle reprenne la laisse dans sa main, elle me fait descendre à quatre pattes, bien cambrée, ma tête sur ses genoux. Sa main caresse mes cheveux, et j'aime cela, être sa pet.

Me retrouver à ses pieds, avec la laisse entre mes dents ou bien tenue par ses mains... sentir sa dominance sur moi, la mise en place de notre relation D/s... Avoir le droit de l'appeler "Maîtresse"... être exhibée par elle, tout cela m'a comblé, dans l'intimité du début de la soirée ensemble.

/// La vente

Encore gloups !
La traque des soumises, qu'est qu'on va faire de nous... alors que ça fait partie de ce jeu d'excitation cérébrale et de la maîtrise de soi...

Je suis la première à être proposé, et la dernière à être vendue.

Nous sommes mises en vente devant le comptoir du bar, et autour de moi se trouvent une jolie soumise, une autre femme "marocaine" (alors qu'elle parle plutôt espagnol ou anglais), deux hommes que je dirais plutôt libertins qui sont venus avec un groupe de couples.
Chacun est présenté, et Pascal, le Maître des lieux, fait son show pour animer la vente et faire monter les enchères avec des billets fantasie en photocopie, style Monopoly. Bien sûr, ce n'est qu'un jeu de rôles entre des adultes consentants, c'est important de faire la différence. Pour montrer les fesses de l'esclave à vendre, il demande à une des convives de venir soulever la jupe, ou faire baisser le pantalon.

Aloysse achète la femme "marocaine", avec qui on pourra faire ce qu'on veut, apparemment.
À mon tour, en dernière !

Aloysse me présente aux enchères pour une bonne fessée, disant que je suis expérimentée, et une très bonne soumise. Cela me fait plaisir !
Et Pascal, qui me connait bien aussi, me fait parler en anglais, tandis que je me caresse, en dansant un peu, une belle salope, telle qu'Aloysse aime que je sois, qu'elle soit fière de sa soumise.

"All men are created equal... and women too !"
The right to bear arms, bang bang !!

Être vendue aussi, me présenter devant tout le monde comme the Beautiful Bitch que je suis, et ainsi qu'Aloysse soit fière de moi... m'a troublée mais aussi excité.

C'est le compagne de la femme "marocaine" qui a remporté la vente, et je me suis présentée devant lui.
Aloysse demande à la "marocaine" s'il est son Maître, elle nous donne une réponse un peu floue, ce qui nous laisse comprendre qu'ils ne sont pas vraiment ensemble, qu'elle est sûrement une escorte.

/// Sur la table gynéco

Apres une pause cigarette, Aloysse revient, me disant qu'elle a reçu des jolis compliments sur moi.

Nous cherchons la femme "marocaine" ainsi que l'homme qui m'avait "acheté", pour commencer nos jeux. Nous les retrouvons dans la salle du fond, bien occupées avec un autre homme.

"Bon, alors, tant pis !", raisonne Aloysse. "On va s'occuper de toi !"
Et nous sommes montées à l'étage, à la salle gynéco qui se libérait après la fessée d'un des hommes libertins.

Je prends ma place, penchée sur la table, la poitrine à plat, bien cambrée, telle qu'Aloysse m'a indiquée. Un couple nous a suivi, pour regarder. La voix de l'homme ponctuait les différentes fessées, me disant que ce spectacle leur excitait, ce qui a rajouté à mon plaisir.

Et la fessée sur la table gynéco ! Quelle force dans ses mains et dans ses instruments ! Avec son paddle, son martinet, ses mains, Aloysse m'a bien chauffé, et j'entendait ses grognements du plaisir lorsqu'elle me menait là ou elle me voulait.
Cela faisait longtemps que je n'ai pas reçu des "coups", et j'ai lâché prise sur toute la tension que je garde dans mon corps et dans ma tête... surtout une partie de cette coupabilité que j'ai ressenti dernièrement envers certaines situations personnelles.

Cette fessée était chargée, cela m'a déchargée, et je la remercie encore pour cette belle sortie ensemble.


///
photo © / ARTALB.net
http://www.artalb.book.fr/ 

Saturday, June 08, 2013

Mister B / Mixed Bond Jam # 3




/// Before / Mister B 
Chez Mister B, it's so familiar, like the Castro St Leather shops of my youth in the mid-seventies, I feel at home.

Lorex fait un démo avec Marc par terre sur un épais tapis en latex, devant un cercle d'hommes et quelques femmes, qui sont venus pour le Before. Il montre comment attacher quelqu'un pour ensuite en profiter, voir le fister. Il leur montre d'autres postures, en répondant à leur questions autour du bondage.

Aloysse m'attache très serré, elle utilise la pression de son corps pour tirer les cordes. Elle m'attache débout avec une corde sur le poutre, comme une laisse, et puis elle s'amuse avec le néon wand sur les pointes sensibles : mes anneaux/tétons, le bord de mes doigts de pieds à travers les bas en résille sur mes plateformes ouvertes, ce qui me fait gémir. J'aime être exhibée ainsi devant cet cercle d'hommes qui nous regardent... Oui, j'aime cela, qu'elle me montre, que je sois captive.

/// Mixed Bond Jam # 3 / Le Full 

Lorex m'encorde ensuite très serré lui aussi, dans un mouvement fluide, jamais fixe, surtout sur mon bras plié en arrière, autour du coude... les larmes viennent dans mes yeux, pourquoi mon coude ??
Une danse fluide, comme il a envie, et j'aime qu'il joue avec moi.

Un peu plus tard, Miss Claudia arrive, resplendissante dans sa tenue, son corset à jarretelles, une guêpière en latex rouge/noir. Elle est belle, menue, très fashion. Ses jolies cuisses !!

Comme nous en avons parlé ensemble auparavant, j'ai apporté mes cordes.
Elle m'attache, elle trouve les cordes trop longues, surtout pour faire ce qu'elle a envie. Ah, ces cordes qui finalement ne servent pas à grande chose !!
Même si elle se trouve un peu maladroite, l'élan, l'esprit est là, et j'aime bien son énergie.
Nous prenons une pause au bar, des jus de fruit.

Devant nous, Lorex a attaché une créature reptilienne, comme une iguane. Cet homme nu est tatoué sur tout son corps avec des motifs arabesques en bleu indigo qui contrastent bien avec sa peau blanche. Il porte un mohawk teinté dans le même bleu indigo, et son nez est percé au septenum.
Les bras attachés en arrière et liés par une corde sur un anneau murale, il se penche en avant, sur les points du pied.
Lorex lui travail les tétons (percés aussi sûrement), avant de lui tordre son queue presque à l'envers ! Je n'en crois pas à mes yeux, je n'ai jamais vu un verge tordu ainsi, le gland à l'envers au-dessous des ses couilles déjà gonflées par son cockring.
Ah, je n'oserai jamais faire cela à un mec, mais je vois bien que c'est possible, et en plus que certains aiment ça !!

/// La bande médicale 

Pendant que nous regardons cette spectacle, P. s'approche de nous pour demander à Miss Claudia si elle acceptera de s'occuper d'une copine à lui. Cette fille est d'origine Laotienne, plutôt libertine, et son copain nous la confie.

Miss Claudia sort de la bande médicale. Elle m'attache sur un poteau, assise par terre, elle bande mes yeux. J'entends qu'elle attache L., la fille, derrière moi... je crois qu'elle veut nous attacher ensemble, mais elle me détache en me disant que L. est trop rebelle, et que je dois l'assister.

Miss Claudia a déjà ouvert le corset de L. Ses magnifiques seins y jaillissent, appellent des caresses et même pire !
Miss Claudia l'attache les mains derrière le dos autour du poteau. Mais elle est rebelle, elle n'arrête pas de tourner. Elle n'aime pas que je lui pince les tétons non plus, c'est bien dommage. Miss Claudia lui donne quelques fessées et, comme L continue de tourner, je lui bloque en appuyant mes mains sur ses épaules, mon genou entre ses cuisses.
Finalement, on la libère. Son copain nous explique qu'ils sont plutôt fétichistes et libertins, qu'elle a voulu être attachée pour la première fois, mais que ça ne lui plaisait pas. Et ils disparaissent avec P. dans une des cabines dans le back-room.

/// La cellophane 

Du coup, Lorex lui prêt son rouleau de cellophane. Miss Claudia m'attache aux barres de la cage, je suis par terre, accroupie sur un genou, l'autre cuisse grande ouverte. Mes yeux et ma bouche sont couverts avec des bandeaux en tissu avant d'être comprimés par la cellophane. Je suis sa captive, immobilisée, et aveuglée.

Elle me caresse avant de se distancer. Je ne sais pas quoi attendre.


"Qu'est-ce que t'as encore fait ??"
Elle m'accuse avant de pincer et griffer mes seins avec ses ongles en argent, qui déchirent la cello pour qu'elle puisse me tordre les tétons, les caresser, les pincer fort. Ses griffes attaquent mes seins subitement, elle sort de nulle part, sûrement elle admirait son travail.

Je gémisse, elle est si proche, elle me mord le cou, un vampire kiss, traces de son rouge à lèvres et un petit bleu.

Elle fait des aller-retours, me laissant dans le suspens, avant d'attaquer de nouveau, tel un vampire… ses griffes, ses dents si désireux.


///
photo © DR

Monday, April 29, 2013

Quand Millarca pense à ses amis...

à tous ces amis qui aiment les contraints : les imposer ou bien les subir !
© Millarca

Thursday, April 25, 2013

Saturday, April 20, 2013

Sortez-moi de ce nid de serpents !



Pour fêter l'anniversaire d'Aloysse, je suis invitée à une petite soirée BDSM intime, avec son chéri Lorex, et en la compagnie de leur soumis, Marc.
Marc est déjà arrivé dans l'après-midi, et son corps est couvert de zébrures et d'autres marques. "Il est très maso", m'informe Aloysse.
Je l'avais déjà rencontré lors du dernier Mix Bond Jam, mais j'ignorais leur relation. J'étais côte à côte avec lui lorsque Lorex nous a donné le martinet en même temps. Quel joli souvenir dans le pénombre, les coups cinglants sur mon dos ou sur mes fesses.

///
Les poids

Aloysse attache mes anneaux avec une petite paire de pinces reliés avec une laisse réglable en cuir. Elle rajoute des poids, de plus en plus de poids ! Mes tétons sont tirés par les anneaux, les poids sont lourdes.
Aloysse me montre une boule en fer la taille d'une orange.
"J'ai dansé toute la nuit avec ça, il y a longtemps", elle me confie. Je comprends que ce poids est un objet fétiche, qu'elle me le transmets en quelque sort... Je retiens mon souffle à l'idée d'autant du poids ! Pour l'instant, elle le garde en main.

Mais, avec mes yeux, je l'implore.
"T'es vraiment une comédienne, t'essaies de m'adoucir", elle remarque. 

"Tu le fais depuis très longtemps", elle rajoute.

Je le fais tellement naturellement que je ne me rends pas compte. Et elle a raison ! C'est comme un deuxième peau.  Je ne sais pas pourquoi je réagis ainsi, je me pose la question. Une sorte de masque, peut-être, pour des émotions qui viennent, ou bien un petit jeu, je n'en sais pas trop ! Comme cette soirée est BDSM, et pas dans les cordes, je suis un peu en territoire inconnue, et j'y perds un peu pied.
Cette comédie que je joue inconsciemment ne passera pas avec Aloysse, ça c'est sûr. Je la sais fine psychologue, et très intelligente. Elle m'a raconté certaines de ses séances en détail... Ses remarques me laissent réfléchir:  la comédienne en moi, cette deuxième peau, d'où vient-elle ? De la timidité de mon enfance ? Serai-je une soumise manipulatrice, moi aussi ?? L'idée me surprend.

Toutefois, je me retrouve à genoux devant elle. Marc est agenouillé à ma gauche devant Lorex.
Les Maîtres sont assis sur le canapé.
Les poids tirent mes tétons, et Aloysse les font balancer. Avec une sourire sadique, elle place la boule en fer dans mes mains. Combien pèse-t-elle ?

Lorex m'instruit de tenir la boule devant moi dans mes deux mains, les bras en avant, les coudes écartés.
"Marc va nous réciter un poème qu'il a appris par cœur", dit Aloysse.
"La prière de l'esclave...", il commence.

Le poème est très long. Je l'écoute, et la boule pèse de plus en plus lourde entre mes mains. Mes bras descendent, et je dois les remonter. Lorex me surveille, que j'écarte bien les coudes. Les autres poids tirent mes tétons, et je reste la plus immobile que possible.

Le récit terminé, Aloysse reprend la boule pour l'attacher aux autres !!! J'ose regarder : les bouts de mes seins sont blancs, et je m'inquiète que les anneaux vont les déchirer.

Plus tard, Aloysse m'informe que j'avais 3kilos 350g du poids attachés à mes anneaux !

///
Une punition

Les Maîtres sont satisfaits du récit de Marc, et ils se tournent vers moi pour savoir ce que j'avais retenu.
"La prière de l'esclave..." je commence.

"... Aidez-moi sur le chemin de la débauche et de la perversion..."
Et ils remarquent que je n'ai pas retenu grande chose.
Réciter ne fait pas partie de mon éducation, qui était plutôt tendance Montessori. Et je souris.

Mon attitude ne leur semble pas assez sérieuse, et les Maîtres le remarquent.
"Marc, que penses-tu qu'il faudrait faire ? " le demande Lorex.
"La punir avec des grands coups de martinet," il n'hésite pas une seconde.

Donc me voilà à quatre pattes avec Marc qui me flagelle.
La punition ne marche pas trop avec moi non plus, quoi que je ne dois pas le dire/écrire, en sachant qu'Aloysse et Lorex seront plus que capables à me trouver une punition, une vraie.
Mais, recevoir des coups de martinet ne me déplaît pas !
Comme Marc n'a pas assez de recule, j'avance un peu à quatre pattes, en soulevant les poids avec une main.
"Oh, la tricheuse !", exclame Aloysse. Toute de suite, elle me tient debout, pour me mettre des menottes, les mains dans le dos, avec l'aide de Lorex.
Quelle voyeuse, cafteuse, et tricheuse que je suis !!
Agenouillée de nouveau devant eux, chacun prend son fouet en main.

///
Piercings
Aloysse nous annonce qu'en juillet nous irons ensemble tous les quatre à Annecy, pour quelques jours, pour fêter l'anniversaire de leur rencontre avec Marc.

"Nous ferions venir des Maîtres et les Maîtresses de Lyon, chacun avec leur spécialité. Nous allons fêter les piercings de Marc."
Comme il s'est fait opéré, il a dû les retirer. Il nous indique leur placement sur son sexe... Je le regarde sans bien comprendre où ils étaient placés ses piercings, j'ai le cerveau qui marche à 100 à l'heure.

Lorsque Aloysse me posait les poids en début de soirée, elle m'avait demandé si j'étais percé en bas, ce qui n'est pas le cas.  Auront-ils envie de me faire anneler ?
Pour l'instant, j'ai une contre-indication médicale pour au moins six mois en ce qui concerne le sang. Et puis, aurais-je envie ?
Aurais-je envie d'être leur esclave ?

///
Les serpents

À tour de rôle, ils me fouettent les fesses, les hanches : ces serpents qui me mordent et qui m'enroulent.
"Cracker, ou pas cracker ?", me demande Aloysse, mais je ne capte pas le sens, donc je ne dis rien.
Ils m'expliquent en me montrant avec des coups différents, mais je n'arrive pas à répondre tellement les coups se succèdent rapidement.

"Sortez-moi de ce nid de serpents !", j'exclame, jouant encore de la comédie. On dirait une citation littéraire.

Avec les lourdes poids devant, et mes mains menottés derrière, les fouets me mordaient avec des coups cinglants, une véritable supplice.

///
Comme un chaton
Lorex demande à Marc de se couvrir le visage avec un coussin pour le fouetter le ventre. Aloysse lui encorde le sexe et les couilles, tellement serrés que ses boules sont bien gonflés et violacés. Pourtant, sa verge n'est pas en état d'excitation.
Elle me détache les mains pour que je puisse lui taper ses génitaux encordés.
J'enfile les gants en latex qu'elle me propose, et je me place devant lui, les poids lourdes toujours sur mes tétons, qui deviennent de plus en plus sensibles.
J'essaie de taper avec mes deux mains, comme elle m'a demandé, mais sans bcp du succès... je suis comme un chaton qui essaie d'attraper une boule suspendu sur une ficelle.
Tant que j'aime jouer avec le sexe de certains amis soumis, là je n'arrive pas. Aloysse me montre comment taper plus fort.
Je fait des tapotements, et petit à petit mes doigts deviennent roses.
"Il y a du sang !", j'exclame, un peu surprise.

Aloysse me retire les gants, et enlève la corde ; elle nettoie et désinfecte Marc. Ce n'était qu'une petite engratinure.

///
Electro + vibro 

Aloysse libère mes tétons de ces poids, et le sang revient aux bouts. Lorex est déjà en train de passer le violet wand sur Marc, il ne fait qu'un petit gémissement de temps à l'autre. Lorex le place dans une siège, les jambes relevés, pour passer l'électro sur ses plantes de pieds. Je peux voir les éclairs jaillir du wand.

Avec l'autre wand, Aloysse titille mes bouts de seins, parfois directement, parfois en touchant l'anneau. Elle me demande lequel est pire, mais chacun a ses sensibilités, ça dépend aussi de l'angle de l'éclair. Surtout, ça joue sur les nerfs, l'anticipation de recevoir de l'électricité qui jailli du bout du wand allumé, le son qui crispe... Elle ne doit pas utiliser la puissance maximum, sûrement je pourrai supporter un peu plus, c'est l'ensemble qui me fait réagir. Un peu comme une main qui s'approche pour me chatouiller.
Et puis, avec le Hitachi, elle l'appuie fort entre mes cuisses, elle sais que j'aime cela... elle me regarde droit dans les yeux lorsque je jouis.

Elle me fait asseoir sur le canapé pour qu'elle puisse hisser mes tétons vers le haut avec la laisse en cuir à travers l'anneau de mon collier. Ainsi ornée, je prends plaisir à regarder Lorex qui fait une suspension avec Marc.
La voix crystalline de Madonna remplie la pièce dans sa version de "I want you" par Massive Attack. Je suis songeuse, cela me rappelle des amants, récents et anciens, des époques différents, San Francisco & Marvin Gaye.
Aloysse le voit, elle me demande ce qui se passe.
"Je suis dans mes pensées", je lui réponds. Un moment nostalgique, le souvenir du sexe...

///
Torture érotique

Ensuite, Lorex m'attrape pour m'encorder.
Avec sa première geste, je suis en terrain plus familier, la corde qui entre dans ma chair. Sa présence autour de moi, sa corde qui pénètre ma chair avec insistance, la torture érotique entre mes cuisses... Les deux cordes autour de mes tétons, qui s'appuient, la texture rugueuse qui stimule ces points déjà bien travaillés, mes anneaux qui se soulèvent. Tournée, retournée... Dans cette danse qui s'enroule entre nous, je suis son jouet.

///
Les bougies

Le drap de vinyle noir est étalé par terre. Nu, les deux soumis(e)s se mettre à quatre pattes, tète bêche, comme deux chiens.  Les bougies sont allumées en ce fin de soirée,  les Maitres en prennent plusieurs dans la main... ils tournent autour de nous, et la cire tombe sur notre peau. Certaines gouttes me font gémir, je frissonne sous cette lave, j'entends parfois une crissement métallique d'une bougie.
Tourné ensuite sur le dos, mes cuisses ouvertes, le ventre vulnérable, exposée, et la cire chaude coule sur ma chatte, ma poitrine... toutes les zones sensibles.
Pour enlever la bougie, Aloysse sort sa trousse de  brosses d'équitation, ce qu'elle préfère au couteau ou bien d'une cravache. J'aime beaucoup me sentir ainsi animale, sa pet, qu'elle prenne soin de moi, en me brossant. J'aime sentir les poils de la brosse contre ma peau, et aussi les petites piques d'une râpe, le craquement des gouttes de cire qui sautent.
Après, Marc ramasse tous les petits bouts de cire par terre. Je suis envoyée prendre ma douche, et d'autres gouttes sur ma peau me soulagent.

///
La nuit
Je passe la nuit dans mon sac de couchage sur le canapé, tandis que Marc dors par terre sur un petit tapis de camping.
Je réfléchis, sans trouver de réponse, sur ma tendance à jouer la comédie.

///
Épilogue 

Quelques semaines plus tard, lors d'une fête, je me suis inspirée des poids, mettant des chaines accrochées sur ma nuque et mes anneaux avec des poids en forme de poire, 50g chacun.
Cette exhibition provoquait pas mal de commentaires, de fantasmes des convives, et j'évoquais les poids que Aloysse m'avait mis lors de notre soirée, la supplice qu'elle m'avait imposée.

Nous essayons de calculer le poids qu'elle m'avait rajouté aux tétons.
Et là, avec une grande sourire,
Aloysse admets qu'elle m'avait menti sur le poids. Comme je jouait la comédie, elle aussi, elle a pris beaucoup du plaisir à me faire marcher !!
Je portais plus, m'a-t-elle  avoué, mais est-ce encore une mensonge ?
Je ne saurai peut-être jamais le poids exacte de la boule, ni combien je portais ce soir là.



illustration © DR, courtesy of Bruno Bottone

Friday, April 19, 2013

Petites humiliations d'une princesse

"Elle espère toujours !" s’exclame Caly quand je me mets à ses pieds en arrivant à l'after dans son donjon. J’étais alors encore toute habillée.
Avec un regarde vif, elle soulève mon haut, le jetant par terre.
 

"Vas à la croix, et déshabilles-toi !", m'ordonne t-elle.

Je lui obéis, j'enlève ce qu’il me reste : mes bottes, mon pantalon, ma culotte... Je me retourne, je me place au centre devant la croix, nue et vulnérable.
Je regarde Caly, je vois tous les invités au fond qui me regardent un peu surpris, il y a de l'excitation dans l'air... je baisse mon regard, un peu gênée,  embarrassée par ma nudité, ce corps imparfait.

Caly se lève, et d'un pas déterminé, vient vers moi. Elle me tend mon verre d'eau — mais non — elle me le jète sur moi, elle m'arrose d'un seul trait.

Humiliée, je l'accepte parce que c'est Caly, ce n'est que de l'eau. Ce n'est pas mon ex-mari qui, lui, m'avait aspergé devant notre fiston avec le tuyau d'arrosage. C'est Caly, c'est son envie, c'est dans le cadre d'un jeu SM, et pas dans l'enfer d'un mariage abusif.

///
Plus tôt dans la soirée, au 9ème anniversaire des Goûters, elle m'avait fessée pour ensuite remonter mon shorty sur la raie de mes fesses, faisant tenir ma culotte en dentelle avec le noeud d’un ruban qu’elle avait sorti de son sac en y attachant une petite clochette. Avec des pinces, elle a fermé ma vulve.
"Vas te promener, qu'on entend la clochette pour savoir où tu es !" m’ordonna-t-elle.
Je me glisse parmi la foule. Pour le faire sonner, je me déhanche, lascive, les entrecuisses écartés, les pinces en évidence, je tortille les fesses.

Bien longtemps après, Caly me fait me pencher devant elle pour les enlever une à une très rapidement, ce fût pire qu'une épilation !

///
Là, elle me retourne vers la croix et m'enroule avec du film rouge, elle me fait une jolie robe bustier, mes jambes écartées.
Je m'appuie sur la croix, je reconnais le rythme de ses martinets sur les épaules, le dos, les fesses.

J'ai déjà quelques marques de sa badine sur les fesses. Plus tôt aux Goûters, elle m'avait attachée à la croix également. Quelle idée d'avoir mis mes cuissardes, avec les talons si hauts — mes jambes étaient tellement écartées que mes chevilles tenaient à peine !
Caly montait en puissance avec sa badine quand j'ai été "sauvée" par la magnifique performance de Riccardo Wildties et Morgana Fata. Caly m'a détaché rapidement pour aller voir le show, et j'étais tremblante, transpirante, en nage...

///
Caly me chauffe un peu le corps puis vient déchirer le film avec des petits trous.

Je sens de plus en plus son envie de m'arracher, de me mordre...  Son corps est filiforme et léger, aérien, mais son sadisme ressort avec précision: ses griffes qui tantalisent, ses morsures qui séduisent, son corps qui frôle le mien, le feu de ses cheveux qui me caresse.
Sa bouche arrache le plastique pour sortir mes anneaux, elle les tire en les mordillant…

"Mets-toi à quatre pattes", me demande t-elle, et je descends, mon cul tourné vers la salle.
Avec ses ongles, Caly arrache un bout de film au niveau de mon sexe pour m'exhiber.
Avec une pompe dit « suceur », elle aspire mon téton gauche, et la pression tire sur l'anneau.

Je vois la botte noire d'un homme qui vient lui demander s'il peut jouer  avec moi aussi et elle accepte.

Et vlan, des coups lourds de martinet tombent sur mes épaules. Je comprends que c'est Doug Dom.

///
Plus tôt aux Goûters, Georgia Dom m'a proposé une séance de violet wand dans la salle gynéco.
C'était impressionnant pendant son show, et j'étais curieuse de le recevoir, l'ayant expérimenté juste une fois auparavant.
Allongée sur la table, dans la pénombre, l'embout "peigne" s'allumait comme un néon, et je voyais des éclairs sortir sur ma peau. Elle commence doucement pour tester. L'effet psychologique est intense, du suspens avant de ressentir l'électricité picoter comme des caresses piquantes. Elle parcourt mes seins, mon ventre, le wand descend plus bas...

Doug l'a accompagné, et au moment crucial à bien stimulé et fait ressortir mon clito pour que Georgia puisse bien appuyer le wand,  zzzziiiitttt zzzziiiitttt ! Je jouie.

Georgia m'a proposé ensuite que Doug me fasse du squirting, comme il est doué. Et oui, quelle technique !  Très rapidement, je giclais, ses doigts me stimulant d'une telle manière que ma fontaine aspergeait partout. Je criais fort, certaines personnes curieuses sont venues voir... et Doug a recommencé une deuxième fois !

///
Je suis donc à quatre pattes, avec Caly qui me pose la pompe sur l'autre bout du sein, ensuite sur ma chatte. Doug me fesse avec force, de grandes claques qui me font gémir.  Caly s'amuse à insérer un plug dans ma chatte, le pistonnant, mes cheveux empoignés dans une de ses mains.

Oooh, c'est la première fois qu'elle me "pénètre", qu'elle m'ouvre...
Je suis sa salope devant les yeux de tout le monde !!

Toujours avec mes cheveux empoignés, elle me lève. Son bras autour de ma taille, elle me tient debout avec Doug qui glisse ses doigts dans ma chatte, il me pistonne rapidement, je gicle, je dégouline, ça coule le long de mes cuisses.

Avec joie, Caly arrache la robe. Je suis nue, vulnérable, mes cuisses luisantes de ma cyprine.

Caly s'assoie sur le banc, je me présente devant elle.
"Mes cuisses sont toutes mouillés" je murmure, avec un geste indiquant ma condition. Caly m'accorde une douche.

Ensuite, je reste nue, exposée et vulnérable.

///
La nuit continue jusqu'à l'aube, avec des beaux kinbaku des autres convives, et des jeux avec des cordes.

Toujours si sexy et ludique, Caly se change. Elle revient habillée juste avec un legging en dentelle et ses tétons masqués par du scotch noir en X. Elle danse, elle s'amuse, sa beauté lumineuse.

Plus tard, Caly s'allonge sur moi, allongée dans un fauteuil. Doucement, je caresse sa peau, ses seins... Tendresse, elle m'accorde le droit...



Wednesday, April 03, 2013

Je sais

Je sais comment il rend heureux
le corps d'une femme,
la chaleur de son souffle,
la puissance de son coup de reins...
et je chante oh baby, baby,
fuck me yeah oh baby, baby !

/ / /
I know how he makes
a woman's body so happy,
with his warm breath,
and his powerful thrust...
and I sing oh baby, baby,
fuck me yeah oh baby, baby !

Friday, March 29, 2013

Froufrou Party Girl



Dans un contre coup fetish, j'enfile ma robe froufrou signé Lanvin : tout est possible, radieuse et scintillante. 



Caly arrive à la fête, ses cheveux farouches la couleur du feu, cramoisi, une flamme.

"Tiens, prends ça !" me dit-elle en me passant son paquet de cigarettes.

Ahhh, je suis donc à dispo : tenir ses cigarettes est un privilège, et je reste tout près d'elle. Penser à mettre un briquet désormais dans mon sac, bien qu'en même temps, demander du feu
 aux autres convives est agréable, avec leurs gestes galants qui offrent la flamme de leur briquet.


///


Des bougies

L'air de rien, Caly prend une petite bougie d'anniversaire. D'un regard et d'un geste, elle me fait descendre à ses pieds, je me glisse ravie, ma robe dérobée, ma tête coincé entre ses pieds, et les premières gouttes de cire chaudes tombent sur mon dos, mes épaules, mes reins... ma chair blanche offerte dans ce tas de crinoline noire, je frissonne du plaisir.


Elle remonte la robe pour exposer mes fesses, et face à mon collant (j'aurai pu mettre des bas !), elle le déchire avec ses ongles en deux mouvements.


Elle a une sacré technique pour déchirer les collants !! Effet "fesses nues" !!
 
RIP mon collant Wolford !

Ahhh, quand je m'offre à Caly, ses impulsions passent avant tout et je suis assez perverse pour aimer ce côté trash d'un collant Wolford ainsi déchiqueté, ça rajoute de la valeur supplémentaire à l'acte !


Des fessées en exhib', mes petites cris, sa main qui taquine mon sexe, teasing me, exciting me.


"Ça sent la culotte mouillée !", s'exclame un convive, et ce n'est pas faux !


Elle me rhabille, elle me déshabille de nouveau, je suis souvent par terre dans la bulle de mon subspace, à ses pieds.


Puis, je suis enjambée par Valou (Maîtresse H) dans une danse serpentine. Cheveux empoignée, sa langue lèche ma bouche, sinueuse. Elle me parle doucement, je ne capte pas tout ce qu'elle me murmure mais j'entends un "je ne veux pas te faire du mal", elle fait ce qu'elle a envie, des griffes, des fessées...


Quand je me lève enfin, je vois une certaine appréciation dans les yeux des convives, j'aime qu'on me désire. Des jolies remarques sur la qualité de ma peau si blanche qui rougit vite sous la main de Caly (une paradoxe, car avec le fouet, je marque beaucoup plus lentement).


///


Breath control

Trash & beautiful, froufrou party girl, légèrement 18e, sa robe enfin soulevée par Caly — assez de cette coquetterie ! Enfin !


Elle libère mes seins de mon bustier Chantal Thomass, elle tire mes anneaux avec ses dents, elle se moque de mes petites cris sexy. Sa main sur ma chatte, qui la caresse avec sa poigne, ou bien sa botte qui s'appuie, une pression érotique.



D'où elle sort ce sac en plastic couleur vermillon ? Elle me bâillonne avec, ma langue le pousse hors de ma bouche, mes dents l'écrasent.

"Qu'est-ce que tu veux ?", elle me demande.


"M'offrir à toi", ma seule réponse.

Le sac sur ma tête, c'est la première fois... "Respires lentement", m'instruit-elle, "aies confiance."


Une tourbillon d'émotions : elle tire sur mes anneaux, ma bouche s'ouvre, la plastique s'y colle, je danse devant elle qui tient le sac autour de mon cou, qui me tient tout simplement.


Ma bouche s'ouvre, elle m'embrasse en me mordant les lèvres à travers ce sac, je m'envole... Perte d'oxygène, sa main qui tient le sac autour de mon cou. 
Je tâtonne le bord de ma langue, elle le serre plus, le plastique se colle alors sur ma bouche. Ses ongles le déchire dés que je n'en peux plus, un trou d'air arrive dans ma bouche, j'inspire, je respire, haletante.

Je suis à elle, je suis avec elle, et je reste à ses pieds longtemps, apprivoisée.



photos © l'eXquise Espionne 2013

Saturday, March 02, 2013

L'invitation au voyage à quatre mains



Qui m'a attaché ?
Les deux, à quatre mains, les miennes attachées en haut, puis, cette corde qui tire entre mes jambes, qui insiste; l'emprise sur le point de suspension.

Ils me fessent avec des cordes enroulées, comme des martinets de cordes, cinglants ! J'ose exclamer "aïe"... "Comment ça, aïe ??", me répondent-t-ils avec quelques coups encore plus vifs.

La rapidité : il tire sur mon col roulé, pour qu'elle puisse enfoncer ses ongles pointues sur ma nuque, puis plus bas entre mes omoplates, tandis qu'il soulève mes multicouches, griffant le longue de mon dos, une orage de griffes, d'ongles, du feu.

Elle me regarde avec son air autoritaire que j'adore. Sa main de fer vise mes jugulars, elle me coupe le souffle, elle m'étrangle, il me griffe.

Propulsée hors de mon corps, un vol aller/retour à San Francisco dans l'espace de quelques secondes —dans l'espace-temps qui me semblait beaucoup plus long— partie loin comme dans un rêve, comme en avion. Mon âme, ma consciente, vol dans l'espace noir.
Puis, aspirée en arrière, quelque chose me retire.
Je reviens, je perçois mon corps comme dans un rêve, et la sensation vive de cette corde entre mes cuisses me réveille.

J'ouvre mes yeux. Incrédule, je regarde autour de moi, je me retrouve sous les combles... surprise, je bafouille en anglais : I don't know where I've been ! I don't know where I've been !!!

Une des convives me demande : T'es très réactive ! mais tu l'as déjà fait, non ? Tu n'es pas une ingénue ?

L'ingénue, le mot est parfait pour décrire mon état.  Oui, j'ai déjà fait du breath control, un peu… oui, je suis déjà sortie de mon corps, surtout à seize ans… j'étais si loin !

Aloysse m'explique que ce n'était que quelque secondes, que j'avais fait un grand râle venant du ventre. Mon corps a fait quelques sursauts, les yeux révulsés, et donc elle m'a lâché.

Que quelque secondes ???
Je suis revenue de loin, loin... revenue, car rattachée par la corde d'argent, le sutratma de l'Antahkarana. Cette âme qui cherche à sortir de ce corps.



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photo © Kazha Imura
http://imurakazha.tumblr.com/

Rapt ! Ravie !


Des gestes naturelles, je tourne dans la pièce, et je tire mon T shirt sur ma tête pour l'enlever.

"Tssss..."

J'entends la douce désapprobation de Lorex juste derrière moi, je remets mon T shirt de suite... Et il m'attrape, tirant le T shirt sur ma tête, couvrant ainsi mon visage, les bras prisonnières des manches : je suis sa captive.

Rapt ! Ravie !

Il me malmène un peu, il sait comment j'aime cela, me bousculant, avant d'enlever brusquement le T shirt.

L'air de rien, il attrape mes mains pour les attacher, nous tournons dans la pièce, je suis désorientée... il me fixe au point de suspension, et puis... Il jette son sweatshirt polaire sur ma tête comme une grande cagoule.
C'est doux, je le sais violet avec des motifs noirs florales.. Dans cette ombre dodue, j'aspire son odeur, c'est un cadeau de ressentir sa présence par sa physique et par son parfum... les mains qui m'attache, les cordes qui me serrent.

Polar sur la tête, son odeur, vibro,
cordes entre le cuisses... il me soulève, l'excitation monte... Il me titille avec des gants vibrants, avec le petit vibro aussi, si érotique, j'aime être son plaything !

Cette fantasme résonne de plus en plus forte en moi, l'idée d'une rapt, un enlèvement, un kidnapping ...

Hmmm, j'adore ses grondements de satisfaction quand il joue avec moi, sa proie, ses envies.


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photo © Dolce et Gabanna

La petite princesse



Sous les combles, attachée avec un takate kote classique et solide par ma chère Aloysse, son chéri Lorex prend le relais. Avec son bandeau, il couvre mes yeux, et ils s'amusent à tour de rôle à m'encorder.
Par leur odeur, ou leur taille, par des petites indices je reconnais mon attacheur : Aloysse s'appuie parfois avec son corps; Lorex est plus aérien... complicité...

Je voyage, je ne me rends pas compte que je suis déjà partie si loin. Une à une mes jambes sont hissées, de plus en plus haut — je suis manipulée, suspendue, je flotte...

L'émotion me prend de force.

"J'ai peur !"
"Qui nous parle ? De quoi as-tu peur?"
La voix résonnante d'Aloysse me questionne.

" Je suis une petite fille... j'ai peur du vide, je vais vomir !"

"Le vide n'est pas vide. Il est plein de tout ce que tu y as mis. Il faut laisser les émotions t'envahir, les absorber; il faut accepter de grandir, petite fille. Tu essaies de toute contrôler, il faut lâcher prise. "

"J'ai mal"
"Où est-ce que t'as mal ?"
"Entre les omoplates"

Je vois une point noir énergétique qui radie entre mes omoplates, à l'envers de mon Heart chakra. J'y ressens une douleur, alors qu'il n'y a pas de corde à cette endroit, c'est juste mon mal-être. Tout est noir dans ce vide, je ressens mon corps manipulé comme un bébé sortie du ventre de sa mère.

J'étais à la limite de m'effondrer en larmes, de m'éclater en sanglots.

Sans un mot, ils me ramènent par terre, debout.  Ils m'entourent avec leur corps, me rassure avec un tendre câlin —Aloysse devant, Lorex derrière.
Mais la séance n'est pas encore terminée. Lorex me descend par terre, il place un pull sous ma tête, petite douceur.
Puis, il me hisse encore, mais moins haut, me faisant tourner, doucement. Je ressens leur tendresse dans cette façon de m'aider à descendre de cette régression de la petite princesse de 4-5 ans.
Repartir par terre, bercée par les cordes, léger, léger dans le corps, loin loin.

***
Vomir le vide.
Le néant.
Le mal de vivre.

***
Le bandeau est enlevé, je reviens au moment présent lentement, comme une naissance.

"As-tu fait une chute quand tu étais petite ?", me demande Aloysse.
Mon enfance, cette manque d'amour ! Quand je pense à mon petite enfance, je ne vois que du noir.
Pas de souvenir de tendresse, des câlins, des bercements. Une mère narcissique, un père colérique, des parents volatiles. La distance affective anglo-saxon, mais le contact physique via des gifles, les fessées (à la main, avec une chaussure pris sur le vif,  ou une brosse). J'ai vite appris à me cacher - de mentir, et de rester dans mon monde. Sûrement, ils ont fait ce qu'ils pouvaient.

La pathologie des objets matériels : "aimer" mes parents pour obtenir mon "héritage" - cette promesse qui qualifie toujours leur amour, comme une récompense qui n'arrive jamais.

Pourquoi cette régression, pourquoi maintenant ? Je cherche, sans trouver une réponse précise.
Sûrement, il y a quelque chose. Pourquoi je faisais pipi au lit très longtemps, pourquoi je me protégeais autant de ma famille, le manque d'intérêt que je portais à mes sœurs... et finalement d'aller vivre si loin d'eux. Solitaire, et peut-être un peu farouche, finalement.
La peur d'être aimée pour qui je suis (ou pas), si je me laisse approcher, si je suis vulnérable .

"Nous pouvons aimer nos parents par amour filial. Penses à la différence entre Être et Avoir : d'être aimé pour son "être", ou bien pour son "avoir", me répond  Aloysse.

Je ne les prends pas pour mes parents, mais je suis consciente qu'il y a quelque chose dans mon choix de "jouer" avec un couple, que ça soit dans le passé, ou dans le présente. Une recherche entre autre de ressentir cette amour, cette fragilité.
Et moi, je leur dis que je les aime !

"Nous t'aimons aussi, princesse" m'affirme Aloysse.






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photographie 
Form © Haikman 2008
Deviant Art





Sunday, February 17, 2013

Qui tient la clé ??? /// Who has the key ???


Notre participation au grand jeu Defitouf2,
avec Paraxdoxal Studio, dans l'ambiance des Goûters.

Photos © PARADOXAL STUDIO - PARIS


Friday, February 15, 2013

Mes fesses gourmandes


 








Petit jeu entre amis, aux Goûters.
Complicité avec Choupinou et Choupinette, sous l'œil de Paradoxal Studio.

Photos © PARADOXAL STUDIO - PARIS

Sunday, February 03, 2013

Un dimanche dans les cordes

Je reviens de loin... Quel joli voyage, quel trip !!!

I.
Une corde rouge m'attache les poignées, elle se faufile, je ressens ses promesses, ses intentions ici et là... elle se noue autour de ma poitrine, taquine mes tétons, tire mes mains au dessus de ma tête, en arrière. Regardes complices entre l'attacheur et sa proie, respirations, grognements.

Lorex me fait tourner, me bascule en avant pour glisser la corde entre mes cuisses... Il tire... Je me lâche dans les cordes, j'aime sentir leur chaleur, leur appuie, ça me rassure.
Aloysse attache K. avec des liens très serrés, elle l'immobilise dans une posture debout, elle presse son corps contre le sien, la prend dans ses bras.

Attachée dans une mobilité évolutive, mes bras devant, la corde entre mes cuisses, basculée en avant, Lorex m'attache au point de suspension. Il hisse la corde, sa cuisse entre les miennes pour me soulever. Sensualité, mes petits cris, les cordes qui rentrent dans ma chair, l'intensité plus vive, je ne touche pas terre. Relâchée, mes bras sont infusés avec la chaleur du sang qui revient d'un coup... le rush, comme une drogue dans mes veines, accro !
Déjà, je me sens beaucoup mieux, dans ces cordes qui dégagent ce besoin en moi.

II.
Je m'assois sur la chaise pour regarder K. Aloysse l'a bien ficelé, et Lorex reprend la main pour l'accrocher au point de suspension, pour la tenir.
À quatre mains, ils jouent avec elle : des mains qui l'étrangle, qui couvre sa bouche... breath control... un bandeau sur ses yeux, une corde sur la gorge, le souffle coupé.
Mmmm, j'en ai envie, je ronronne du plaisir à les regarder, K est partie en voyage !

III.
Aloysse invite F. à s'assoir par terre pour l'attacher, lui aussi. Je n'ai vu que quelques instants, car
Lorex m'attache de nouveau, avec plus de force, mes mains derrière le dos.
Je sens sa main s'appuyer sur ma nuque, ses doigts qui enfonce un peu, je vois un flash d'étoiles scintillantes, tout blanches.
Il relâche sa main pour en revenir de suite, plus fort, plus longtemps, et je bafouille : attends, attends, je suis... je suis...
Mais les mots m'échappent, je meurs... tout est blanc, je suis toute légère, je vais m'évanouir dans une seconde... il est là, derrière moi, il lâche la pression... je plane, il me fait descendre doucement par terre...
D'un geste vif, il serre mes yeux avec le bandeau en le bougeant rapidement. Je pars de nouveau, je vois de lumières blanches carrées comme des pixels, avec un peu du jaune et du bleu électrique. Quand il relâche un peu le bandeau, sans l'enlever, je vois une forme géométrique vermillon dans un ovale noir cerné d'une tracée orange électrique, comme le centre du monde.
Je suis loin, si loin, mais je sens son corps qui me tient, je m'appuie sur lui. Doucement, il enlève le bandeau, j'ouvre enfin mes yeux, renaissance.
C'était mystique, je murmure, je décris mes visions...

IV.
Quel trip !!! Je ressens une évolution, grâce à leur complicité. Je suis montée d'un cran, grâce à leur amitié, leur confiance... Que c'est beau !!