Tuesday, March 28, 2006

... dans les couloirs du métro

... my sex-appeal started out early; rather, it was left over from last night.
Yeah, there was this lost Algerian man with an umbrella at Etoile, I thought he wanted directions, but of course he wanted money. I pulled out a Euro from my pocket, and his face lit up with joy ! "Vous êtes gentille" he exclaimed, and he was right. I don't really have money to burn, but I throw one out to the Universe for good measure every now & then. Et puis, il m'a fait la bise, d'une façon très enthousiaste... x2... x4... and then he started pulling me towards his chest, hugging me to him. "C'est pas la peine de m'embrasser autant" I softly said, as I pushed him back. Turning away, I thought of the coffee he might drink.

Spring had made me throw off a layer. My black satin dress shimmered above my boots, showing a bit of rose-colored knee. My jacket open, scarf & necklace hanging down... my antique sunglasses... and a certain dishevelled look.

Fashionably late, I enter
my office... Je fais de l'effet... I kiss a photographer there in a meeting, who says "Nice glasses"...
and I strip down the layers until ...

After lunch, I go sit on a park bench in the sun, expecting to make phone calls... mais mon portable ne capte pas dans ce coin pourri du XV°. I slide down negligently in the warmth... I see this seemy guy staring at me, walking towards me, staring at my knees... I look away. Walking past, he sits down further & stares at me from afar before making his backward run.

I run to an appointment at the FNAC St. Lazare at the end of the day. Lost in the metro corridors, I run into an ex-lover... hmmm... whaddya know !
I wait in the rayon livres-photos, et mon rendez-vous (professionnel) arrive derrière moi, pour m'embrasser en surprise ... mes lévres éffleurent les siens... ooops ! pardon !

Thursday, March 23, 2006

Pervers...

Subject: Pervers...
Date: Thu, 23 Mar 2006 11:55:11 +0100 (CET)


Majestueux Phallus,

Je t'écris avec le butt-plug encore enfoncé en moi... et je me soulève un peu pour que la manche sort un peu pour me rassoir dessus, and I rock back and forth a bit ...
Dédicace pendant ma sieste... pinces, vibro, and then the plug... I think of you, how you teased & excited me with them... then I think of using them on you... and then I imagine a man making love to you in a sandwich as you penetrate inside me...

ta princesse_perverse



/// Subject: Pervers...

Ma belle princesse,

Je profite d'un petit moment de répit pour entamer une réponse à tes appels sensuels qui me chamboulent les sens...

Te voir si obéissante me ravit, ma princesse. Un ordre, la pression d'une main sur ta tête ou ton épaule ou une cuisse et hop, tu exécutes ce qui me passe par la tête... J'ai l'impression d'avoir un jouet magique. Jouet car il fait ce que j'entends qu'il fasse, ce qui est normal pour un jouet, mais magique car d'une part, ce n'est pas vraiment un jouet mais une femme, avec une volonté sur l'instant inhibée, d'autre part, cette femme a des réactions qu'elle essaye de maîtriser, mais elle n'y arrive pas toujours : si j'enfonce trop profondément mon sexe dans sa bouche, il y aura une réaction (j'adore sentir que je t'envahis, jusqu'à l'insupportable). […] Si je la fouette trop intensément, il y aura une réaction... Jouet magique...
La fait que tu m'écrives alors que tu portes ton plug, tes pinces me rend fou d'excitation. Il sera bientôt temps de montrer tout cela à un public choisi, ma belle princesse perverse. Ce que j'en ressentirais ? un mélange de fierté de connaître une femme qui assume à ce point ses perversions, de fierté d'avoir été choisi par elle pour la dominer, et d'excitation en pensant à ce qu'il pourra y avoir dans ta tête, au moment de te montrer ainsi à des yeux étrangers : habillée en pute, traitée en jouet sexuel, marquée à la cravache, offerte aux attouchements d'hommes et de femmes, sous mon contrôle... Ce mix de honte et de fierté que tu pourras ressentir, en plus de l'excitation purement sexuelle...

[…] J'ai envie d'explorer toutes les débauches possibles en ta compagnie, ma princesse. […] "Prêt à tout" ? Oui, dans le respect de nos vies privées à tous les deux.
"toujours" ? J'espère que nous sommes en train de tisser une relation forte, empreinte de vices sexuels, de respect mutuel, de complicité et de liberté. Un genre de relation qui résiste à l'érosion du temps, non ?

Je t'embrasse fort,
Ton Phallus pervers

Tuesday, March 21, 2006

Entrevue n° 3 — quelques mots de Phallus

Ma sensuelle princesse,

Enfin j'ai un peu de temps pour te livrer mes impressions et mes réactions...
Tout d'abord, je regrette en effet d'avoir mal compris au téléphone, pour l'histoire d'y aller doucement... La manière dont tu m'avais dit ça me laissait entendre que tu avais vraiment envie d'être fouettée, mais doucement, pour en profiter pleinement, pour goûter chaque seconde d'humiliation et de plaisir, sans jamais avoir trop mal, mais toujours te sentir pleinement soumise. Bon, ce n'est pas bien grave après tout et nous tâcherons de nous rattraper la prochaine fois... 


[…] Un peu pute... Oui en effet, et je dois dire que j'adore. Je te veux totalement soumise sexuellement. Cela passe bien évidemment par une humiliation, par la négation de ta dignité de femme, maîtresse de son sexe. En cet instant, tu deviens totalement prostituée, dépossédée de ton corps et de ta jouissance. Je te distille mes caresses pour te donner du plaisir quand je veux, et mes coups de fouet pour te faire plier à ma volonté quand je veux aussi.

Tu es somptueusement excitante avec ta jupe en latex. Tes fesses rondes, la ligne de démarcation au niveau de la naissance des cuisses... j'avais les yeux exorbités en la découvrant, et le pantalon bien tendu... J'aimerais beaucoup t'exhiber comme cela, dans cette tenue. En ce moment, je t'imagine dans cette tenue, en train d'entrer dans un club libertin, puis en te promenant lentement sur tes très hauts talons, tu laisses voir aux spectateurs médusés, le contraste de tes cuisses blanches et des marques violacées que le fouet ou la cravache auront pu te laisser. Je suis sûr que tu serais follement excitée de montrer à des étrangers l'étendue de ta perversité, les marques de ta soumission sexuelle.

Une autre chose qui m'a ému en te suivant, après être entré et t'avoir tendrement embrassée, a été la découverte de ce que tu portais en toi. Je me doutais bien pour les boules de geisha mais le butt-plug a été une divine surprise. Sa noble matière, son éclat, l'endroit où il était enfoncé... tout concourait à en faire un bijou sublime, un bijou de reine. La résistance qu'il opposait lors de son maniement, la chaleur, celle de ton ventre, m'ont hypnotisé...

[…] Et je suis prêt à tout pour avoir encore et toujours le plaisir de jouir de ta bouche et dans ta bouche, alors que je te fouette... l'ambiguïté de la situation... qui domine qui ? qui pénètre qui ? qui est habillé, qui est nu ? Chambouler tous les codes est simplement magique, non ?




—with Phallus—

Tuesday, March 14, 2006

... wildness


... tonight I'm feeling really wild; the full and eclipsed moon bringing out the Priestess in me... giving free rein to my imagination as I light the candles. Like Orlando, I shift between my feminine & masculine powers, flickering back and forth in a shimmering glaze. You just don't know yet which one I will be !
I invite you into my magic circle, in the lush woods near a dolmen in the shadows. I'm naked beneath a sheer black veil which opens in front, just a powerful amulet hanging from my neck, barefoot. You are totally naked before me, in the center, as I draw the circle & invoke the spell*. We drink elixir from a chalice, and we become One.
My feminine bewitches you ! You become a shining golden lingam standing so tall before me. I kneel in worship before your splendor. I embrace you.
My total radiance empowers me as I stand. I am possessed by you... and you are possessed by me.
I look down to see that I have a huge cock, even more enormous than yours. My balls hang down, so very luxurious.
You lie before me, your legs spread in the air, and I am so erect, I penetrate you easily, our lips are madly kissing, tongues licking, biting... and I feel now how it is to be inside you... you flip me over and I'm again your princess... you enter me fiercely, so huge that I open even deeper, I feel you possessing me, over and over, until...
So rococo, so glam'rock glitter & shine... and I zip open my latex, you whip me as I come... and then, again... Venus in Furs... you are mine...

for you, glorious Phallus !



* (Sex&Magick, as said Robert Mapplethorpe)

Monday, March 13, 2006

... panting...


*


... yes, I know I'm keeping you panting...

More erotica is promised !


(yes, darling ...)


*

Thursday, March 02, 2006

Dédicace

2 Mar 2006 16:34:15

Ma belle princesse perverse,

Comme je te l'ai susurré tout à l'heure, je t'ai dédicacé ce matin, alors que je me suis réveillé trop tôt, les longues et sensuelles caresses que je me suis prodiguées.
Pendant tout le temps que je laissais monter lentement le plaisir, je t'ai imaginée dans toutes les positions. Les positions les plus diverses, debout les bras en l'air, assise les bras derrière le dos, couchée les bras le long des cuisses, à quatre pattes... la constante, dans toutes ces positions était que tu avais les bras toujours attachés. Tu étais toujours soumise à ma volonté. Et dans chaque position, je te faisais sentir cette soumission, ma belle princesse. Soit en te fouettant, soit en te sodomisant profondément, soit en te pénétrant, soit en m'enfonçant dans ta bouche, sans que tu ne puisses te soustraire à ce que je t'infligeais.

Bizarrement, ce coup-ci, il n'y avait personne d'autre que nous deux. Pas de chauffeur voyeur-baiseur-fessé, pas de clients d'une boite à partouze, rien que nous deux.
C'est la juxtaposition de deux images qui m'a fait jouir intensément, sans que je ne puisse me retenir... :

La première, réelle, est celle que tu m'as offerte lorsque je suis arrivé chez toi l'autre jour et que tu t'es mise à 4 pattes sur ton lit. Ta vulve magnifique, douce, blanche, nacrée m'hypnotisait et au fur et à mesure que je la choyais et la chérissais, j'ai vu couler lentement l'expression de ton désir. C'était magnifique et très émouvant.
La deuxième est fantasmée (et j'espère très bientôt réalisée) : tu es debout. Les lourdes boules de geisha enfoncées dans ton intimité. Un plug enfoncé dans tes fesses. Tu remontes une jupe serrée sur tes cuisses puis sur tes fesses. Tu marches dans la pièce pour me montrer le spectacle de tes fesses qui roulent au dessus de tes jambes, sur tes hauts talons, puis tu reviens vers moi et t'offres pour que je te cravache sévèrement. Quand je te l'ordonne, tu repars faire un tour pour t'exhiber encore, puis tu reviens chercher ta punition à la cravache. La cravache mord aussi bien tes fesses que le bas de ton ventre, le devant de tes cuisses. Je t'interdis de te toucher... Puis on passe à autre chose...

T'imaginer aussi soumise, lors de ce défilé pervers, et aussi émouvante lorsque tu me montres ton sexe qui perle doucement de gouttes de plaisir... Les images se sont mêlées ensembles, ont tourné dans ma tête et j'ai senti la chaleur monter entre mes jambes avant de trembler longuement, alors que j'étalais mon sperme brûlant sur mon ventre. J’ai rêvé de ta langue, de tes lèvres, sur mon ventre et je me suis rendormi, je crois bien.

Je t'embrasse avec tendresse, ma princesse.


—with Phallus—