I. D'ardent désir
Plein, pauvre, nu,
Sans rêver nulle
Pitié que nu
Vraiment ses yeux vifs
Devraient m'être
Désagréables
S'ils savent voir
Je ne puis m'empêcher
D'être irrité
Car l'amour
M'excite et quand
Il me remue ainsi
Passer m'afflige
Et qu'elle veuille
Parce qu'il m'afflige
Qu'il en soit ainsi
Et sans jamais
Etre content au-dedans
C'est là ma mort, mais
Du moins aurai-je
De l'espoir
Tant que je vivrai.
II. Si aimer fut
Très amer,
Par ses pensées douloureuses,
Par ses soupirs,
Par ses lamentations,
Parce qu'il rend fou
Il me fait vivre
Car il n'a pas d'égal.
Je veux toute endurer
Pour honorer
Car guérir
Je ne veux le demander.
III. Elle est noire mais belle
(Nigra est sed formosa)
Chanson anonyme, France, circa 1370
Plein, pauvre, nu,
Sans rêver nulle
Pitié que nu
Vraiment ses yeux vifs
Devraient m'être
Désagréables
S'ils savent voir
Je ne puis m'empêcher
D'être irrité
Car l'amour
M'excite et quand
Il me remue ainsi
Passer m'afflige
Et qu'elle veuille
Parce qu'il m'afflige
Qu'il en soit ainsi
Et sans jamais
Etre content au-dedans
C'est là ma mort, mais
Du moins aurai-je
De l'espoir
Tant que je vivrai.
II. Si aimer fut
Très amer,
Par ses pensées douloureuses,
Par ses soupirs,
Par ses lamentations,
Parce qu'il rend fou
Il me fait vivre
Car il n'a pas d'égal.
Je veux toute endurer
Pour honorer
Car guérir
Je ne veux le demander.
III. Elle est noire mais belle
(Nigra est sed formosa)
Chanson anonyme, France, circa 1370
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