Maï Lys me demande de tout enlever, sauf ma soutif et mes panties. Ça, elle préfère s'en occuper elle-même !
Elle me place devant la croix à l'étage, en attachant mes poignées. Des hommes nous ont suivi : des soumis, des hommes seuls... tous tellement désireux que c'est palpable, et l'atmosphère est chargée.
Maï Lys couvre mes yeux avec son masque en cuir. J'aime me sentir isolée comme ça, les sensations deviennent encore plus intenses, et je suis protégée des regardes en même temps.
Ses mains me caressent doucement, sur les seins, le dos... Elle défait mon soutien-gorge, qu'elle laisse pendre d'une épaule. Elle place des pinces japonix sur mes tétons, et je gémisse avec cette douleur éléctrique. Puis, avec une ongle en métal, elle taquine le bout.
Ses doigts tirent sur le haut de mon pantie, et elle le fait descendre à mes pieds pour l'enlever. Me voilà entièrement nue. Avec son ongle en métal, elle continue ses caresses sur mon dos, mes fesses... Ses caresses deviennent des fessées, ses petites mains qui frappent dur et sec, suivi de son nouveau paddle. J'avais participé à ce cadeau... Et j'en suis sa victime maintenant ! Ce cuir épaisse fait mal quand même, et c'est loin d'être sa limite !
Ses doigts viennent caresser mon sexe, encerclent mon clito, vérifient l'humidité. "Ah, ma salope", elle me chuchote, quand elle constate mon excitation.
Maï Lys me fait des baisers sur la nuque, je sens la chaleur de sa respiration. Elle pénètre ma bouche avec deux doigts; je les suce, le goût du tabac de sa dernière clope est fort et amer.
Son martinet me chauffe le dos et les fesses, j'aime l'impact sur ma peau. Et de nouveau, elle vient vers moi, empoignant mes cheveux pour me faire tourner la tête. Sa main serre ma gorge, et je prends une grand respiration. D'une pulsion forte, elle m'étrangle avec ses deux mains. Je vois des étoiles blanches, je commence à partir, à m'assoupir, quand elle relâche la pression juste à temps.
Des baisers de feu de son single tail me réveillent : ces cinglants bee-sting kisses me font voyager avec chaque impact dans ma chair... D'autres coups de fouet se suivent, de plus en plus intenses, lorsque je sens un mouvement à mes pieds.
John est en train de se placer entre mes jambes. J'entends un "Débrouilles-toi", et j'écarte mes jambes pour le laisser passer.
Je l'imagine à quatre pattes, j'imagine que Maï Lys aimera nous fouetter ensemble, quand je sens la douceur humide d'une langue sur mon sexe, sur mon clito ! Une douceur si luxuriante parmi la vivacité du feu !
Du coup, j'ajuste l'image dans ma tête, et dans un flip-flop mentale, je le retourne. Il doit être en train de s'appuyer sur ses bras, pour se placer au bon endroit. Et en même temps, j'accepte ce baiser particulier: j'étais surprise, mais je connais bien John — il nous est arrivé de jouer un peu ensemble en toute complicité, mais maintenant c'est dans l'intimité et dans l'exhibition !
Je me laisse envahir par cette sensualité contrastée avec le feu des coups de fouet sur mon dos. Le plaisir monte, et je ne le freine pas. L'atmosphère est lourde du désir de ces hommes qui nous entourent — il n'y a pas un qui n'aimera pas être à ma place, ou celle de John !!
Ma perversité adore taquiner leur désir ainsi, leur montrer sans qu'ils puissent me toucher. A beautiful bitch, yeah ! Et l'ensemble des sensations se mélange dans mon corps et dans ma tête, en ébullition —le regard des hommes sur mon corps fouetté et léché—jusqu'à ce que j'explose de jouissance, toute tremblante !!!
Maï Lys jète son fouet par terre, pour m'embrasser à la nuque de nouveau... je sens la transpiration de sa passion. Quand elle m'enlève le masque, je vois que les hommes sont blêmes. Je n'ose pas trop les regarder, pour préserver l'intimité de ce jeu délicieux, cette mise en scène de la belle et perverse Maï Lys.
photos © Les Gôuters du Divin Marquis, tous droits réservés
4 comments:
A bitch ? Mais alors sublime dans sa superbe et sa liberté.
Vous savez décrire l'intensité d'une douleur et du plaisir qui s'y loge. Vos mots disent la chair, la multitude des sensations qui traversent un corps abandonné, éprouvant dans ce qu'on lui inflige la force de la jouissance.
Merci pour ce beau moment, où, je l'avoine, j'ai parfois pris la place de John. Pour participer à votre abandon au plaisir.
Jean (un soumis de maîtresse Caly).
Mille mercis, cher Jean, pour votre délicieuse commentaire ! Je suis comblée si mon récit vous a permis de le vivre aussi ;-)
Bonjour Princesse X,
L'intensité de vos mots font frémir tout ceux qui lisent vos récits.
Il y a une empreinte de sensualité et gourmandise tout au long de ce partage.
C'est merveilleux de se laisser emporter par ces lignes écrites avec beaucoup de dévotion, merci encore de partager avec nous de si beaux textes.
Tendrement Myloon.
Je suis ravie que mes récits vous inspirent, chère Myloon !
Et je suis sensible à votre commentaire.
Bises
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