Nous nous sommes vus dans le reflet du pouce de César à la Fondation Pierre Gianadda.
Au retour de notre balade culturelle, je vois ta main sur la pommette des vitesses de la voiture, et la crispation de tes cuisses quand t'appuies sur les pédales.
L'envie de te toucher me reprend. Déjà, à l'aller, je t'avais demandé si je pourrais le faire, et tu me l'as accordé.
Tu m'avais fait lire à haute voix un passage choisi de Carnets d'une soumise de province ... une phrase sur l'interdiction de jouir seule, et sa capacité électrique de jouir sans se toucher, tout comme moi.
Nous parlons de l'appartenance et de la possession.
"Conquérir, c'est conserver. Et acquérir, c'est garder." tu me dis, pour que je saisis la nuance.
Au retour, mes yeux fixaient le paysage, les cimes des montagnes, les nuances de couleur, puis mon regard est descendu pour se fixer sur toi... et l'envie de te toucher m'envahit.
Je place ma main sur la tienne. À ma surprise, tu la lèves, et je la tiens entre mes deux mains avec beaucoup de la tendresse.
Ton pouce cherche ma bouche. Toi aussi, t'avais envie.
Ton pouce pénètre ma bouche, et je la lèche doucement, je la suce. Tes doigts caressent ma joue dans un doux mélange de l'érotisme et le pet play.
Ce baiser dure longtemps.
Ton pouce explore ma bouche, le palais, s'appuie sur ma joue de l'intérieur et de l'extérieur.
Je me délecte à te sucer, d'avaler de plus en plus ton pouce et ta main dans ma bouche, style "gorge profonde". Je me souviens de ma punition "brat" de l'autre soir, quand tu t'es forcé au fond de ma bouche avec ta verge.
Je laisse ma bave mouiller ton pouce comme si c'était de ma cyprine. J'essuie la bave qui coule sur ta poignée avec un mouchoir.
Je me délecte à cet érotisme. J'ignore si les conducteurs des autres voitures nous voyaient, si quelqu'un a compris ce qui se passait dans notre voiture.
Ton pouce dans ma bouche...
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